L'intention créatrice (Nous sommes des êtres spirituels)
L’INTENTION CRÉATRICE
Arrivée au terme de mon exploration des chakras, j’en suis arrivée à cette merveilleuse conclusion, pour moi découverte majeure que j’avais seulement pressentie auparavant, que nous possédons tous en nous-mêmes les outils nécessaires à une vie saine, équilibrée, heureuse et harmonieuse. De plus, et c’est encore plus enthousiasmant, en notre être intime se trouve également la clé qui nous ouvre la porte des grands mystères de la divinité. Lorsque l’on a une vision holistique de soi-même et de la déité, en tant qu’intelligence universelle créatrice présente partout et en tout, à la fois dynamique et participative de la création, les paroles de la Bible, dans Genèse 1, verset 27 nous apparaissent sous un autre éclairage, je dirai même sous leur véritable sens : « Dieu créa l’homme a son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme ». Ce qui semble logique, finalement, lorsque l’on y regarde de plus près, et si l’on part du principe que Dieu, l’Intelligence Supérieure, l’Univers, le Grand Tout, la Source, selon le nom que l’on préfère lui donner, est à la fois divine instance supérieure extérieure et au-dessus de nous, et présence divine créatrice intérieure, puisque, à l’instar de tout ce qui existe à l’état naturel sur notre planète et dans tout le cosmos, chacun de nous est un élément créateur du Grand Tout.
Tout ceci serait parfait dans le meilleur des mondes si, dans les faits, la situation n’était en réalité tout autre, pour une raison très simple, énoncée un peu plus loin dans la Bible, dans Ecclésiaste 7 : 29 « Dieu a fait les hommes droits, mais ils ont cherché beaucoup de détours ». Ce qui signifie, selon mon avis, que, tout comme le Divin, chacun de nous possède en lui-même toutes les facultés nécessaires pour vivre et évoluer de manière saine, éclairée, libre et pleinement agissante. Tout ce que nous avons à faire, c’est un effort de compréhension de ce qui nous constitue, nous motive et nous anime. Nous avons en nous-mêmes toutes les réponses à nos questions, aussi bien existentielles que métaphysiques. Nos règles de fonctionnement sont celles de l’univers qui nous contient et dont nous sommes en même temps l’un des éléments fondateurs. En effet, ainsi que le démontre aujourd’hui la physique quantique, nous sommes des hologrammes de l’univers, de même que nos cellules sont des hologrammes de notre être tout entier. C’est pourquoi une totale liberté s’ouvre à nous dès lors que nous sommes parvenus à dénouer tous les nœuds qui nous empêchaient depuis toujours de trouver les clés du savoir ancestral : ces précieuses clés que, jusqu’alors, nous croyions seulement réservées à quelques élus, de grands personnages mystiques tels Hermès Trismégiste et sa table d’émeraude, par exemple. Ces processus alchimiques, occultes à nos yeux de néophytes et utilisés par quelques initiés seulement au fil des siècles ne seraient rien d’autre, finalement, que simple relation de cause à effet entre l’intention que nous émettons à travers nos propres créations et leur concrétisation dans la matière. Plus notre intention serait puissante et récurrente, plus nos actes, individuels et collectifs, auraient des répercussions matérielles patentes et durables. Sauf, bien entendu, si nous décidions ensuite de changer de cap. Autrement dit, la célèbre citation de Gandhi : « sois le changement que tu veux voir dans le monde » n’est pas une simple vue de l’esprit, ni une phrase devenue lieu commun sans véritable sens à force d’avoir été répétée. Cette pensée est vraiment porteuse de liberté et d’une grande puissance, si l’on y adhère vraiment, et si l’on fait tout ce qui est en son pouvoir pour lui donner vie.
J’exprime souvent cette idée que les pensées que nous émettons, autant que les mots que nous exprimons, sont créateurs. J’en suis de plus en plus convaincue, notamment à la lumière des chakras et de leur équilibre plus ou moins manifeste en nous. En effet, nous avons vu, particulièrement avec le chakra de la gorge, que tant que nous n’exprimons pas nos émotions, le septième chakra reste bloqué, nous empêchant ainsi d’accéder à d’autres réalités, lesquelles nous permettraient pourtant d’évoluer positivement, mentalement et spirituellement. En revanche, dès que nous avons décidé de nous donner la parole, il se produit immédiatement un déblocage qui nous libère d’une manière fulgurante et très agréable, en induisant en nous un sentiment de légèreté nouvelle et de bien-être. Ce bien-être favorise le calme intérieur et la paix de l’esprit nécessaires à l’acquisition de nouvelles connaissances.
Il est évident que lorsque nous nous sentons harcelés de pensées obsédantes résultant de problèmes non résolus en nous-mêmes ou de souffrances non verbalisées, nous ne sommes pas dans des conditions optimales pour accueillir ces nouvelles données, pourtant capitales pour notre plein équilibre et notre évolution spirituelle, elle-même épanouissante. Ceci est encore plus vrai lorsque nous sommes sous l’emprise d’une maladie résultant de ce blocage. En effet, comment méditer sereinement lorsque l’on souffre d’un ulcère à l’estomac ou d’une cervicalgie aigüe ?
Au fur et à mesure de mon avancée dans l’univers un peu mystérieux des chakras, je n’ai pu m’empêcher de m’émerveiller à la redécouverte du merveilleux véhicule physique offert par Dieu à notre âme pour que nous puissions nous mouvoir et évoluer librement dans l’espace : notre corps. Car selon ce que je crois, notre corps est réellement le temple de notre âme, elle-même reliée au Divin, ou plutôt en osmose totale avec l’ensemble de l’univers qu’est le Divin, ce que l’on nomme également Conscience Supérieure. Les psychanalystes, quant à eux, parleront d’inconscient collectif. Et si notre corps est bien le temple de notre âme, c’est-à-dire ce lieu sacré de protection divine, alors il nous faut en prendre le plus grand soin.
À cet égard, notre âme, autrement dit notre Soi Supérieur, contient tout le savoir universel, qu’elle tient bien au chaud à notre disposition, accessible à chaque instant, si toutefois nous ne malmenons pas notre corps physique, son temple sacré. Pour cela, il est important que nous ne créions pas nous-mêmes, consciemment ou inconsciemment, ces nœuds de blocage qui entravent la libre circulation de l’énergie vitale en nous. C’est ainsi que je comprends le verset 19 de 1 Corinthiens 16 dans la Bible : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? »
Je me demande si l’heure n’est pas enfin venue pour la science de se réconcilier avec le principe Divin. L’un et l’autre ne me semblent pas incompatibles, loin de là. Dieu, l’Intelligence Universelle, le Grand Tout, la Source, m’apparaît à moi comme étant le plus grand scientifique, le plus grand mathématicien, le plus grand médecin, le plus grand architecte de tous les temps. Il suffit d’ouvrir les yeux sur tous les éléments naturels qui nous entourent, dans leur organisation parfaitement millimétrée, et sur nous-mêmes également, pour en être convaincu. L’intérieur de notre corps en est la plus brillante illustration. Le fonctionnement de nos chakras permettant la libre circulation de l’énergie vitale, que l’on retrouve en tout ce qui vit, en est une autre. Sans pour cela devoir abandonner leur foi en la science, les esprits farouchement cartésiens et athées pourraient eux-mêmes ouvrir de nouvelles portes jusque là demeurées hermétiques, en admettant enfin la possibilité que notre être tout entier soit de nature divine et fonctionne selon une « mécanique » divine. Dieu, l’Univers, le Grand Tout, l’Intelligence Universelle, est l’inventeur de la science. Il s’est servi et se sert chaque jour de la science, dont Il a lui-même créé et continue de créer à chaque instant les principes, à travers tous les éléments naturels qui existent, y compris nous-mêmes. Il a maintes et maintes fois envoyé des signes, et guidé scientifiques et savants sur la bonne voie vers la découverte d’une nouvelle équation importante, d’une nouvelle formule chimique, d’un nouveau médicament… Quelques scientifiques de bonne foi reconnaissent humblement avoir d’abord rêvé, donc perçu de manière inconsciente et non au terme d’une recherche intellectuelle dynamique et poussée, ce qu’ils ont démontré ensuite. Cette reconnaissance publique est d’ailleurs très courageuse, car la communauté scientifique en général a toujours refusé d’admettre ce genre d’évidence, qu’elle juge irrationnelle, mettant au rancard tous ceux qui osent s’éloigner un tant soit peu des théories officielles. Pourtant, la connaissance empirique, qui s’appuie sur la perception du monde à travers les cinq sens, ne précède-t-elle pas la connaissance théorique qui, elle, a besoin de raisonnements et de démonstrations logiques ? Certains ressentis intuitifs des anciens sages longtemps décriés par la communauté scientifique, qui ne voyait là que superstition d’un autre âge, ont été démontrés par la suite par la physique quantique. Le fait est que, quoi que l’on en pense, certaines grandes découvertes scientifiques ont encore le doigt de Dieu, en tant qu’Instance Supérieure non « démontrée » scientifiquement, gravées sur leurs concrétisations matérielles. Malheureusement, certains êtres cupides ont détourné leurs découvertes à des fins personnelles et mercantiles. Mais ceci est une autre histoire…
Pour conclure ce chapitre, je suis convaincue que nous possédons tous en nous-mêmes un pouvoir et une force incroyables, d’origine et de puissance divine, n’ayons pas peur des mots. En quelque sorte, nous sommes des extraterrestres, en ce sens que nous sommes presque étrangers à nous-mêmes, tant nous ignorons notre pouvoir. La plupart du temps, nous n’en sommes absolument pas conscients. Ainsi, sans même chercher à savoir si ce pouvoir existe réellement, nous le déléguons automatiquement, presque instinctivement, aux autres, à la science, à la technologie, comme si cette manière d’agir était inscrite dans nos gènes. Puis, nous apprenons à nos petits d’homme, dès leur naissance, à faire de même pendant toute leur vie. De temps en temps, nous leur faisons même quelques petites piqûres de rappel pour qu’ils n’oublient pas leur état « normal » d’esclaves.
Il est temps, à présent, de reconnaître notre pouvoir et de le reprendre, ou, plus exactement, de le reconquérir, car en réalité, il a toujours été en nous, ce pouvoir, il n’est jamais sorti de nous. Ensuite, il faudra nous en servir, mais de façon saine, cette fois. Cessons de le déléguer aux autres, à tous ces mangeurs d’énergie, à ces apôtres du faux savoir aliénant, à ces fanatiques religieux qui capturent et anesthésient les âmes au lieu de les éclairer, à ces autres fanatiques de la science sans conscience qui les réduisent en esclavage. Soyons des êtres authentiques et libres. Soyons tout simplement qui nous sommes, et proclamons-le avec audace.
D’ailleurs, à ce propos, en relisant le verset de Genèse 1 : 29 cité ci-dessus : « Dieu créa l’homme a son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme », je réalise toute la portée de ces mots, ce qui ne m’avait encore jamais sauté aux yeux avec une telle évidence. Le parallèle de l’affirmation « Dieu créa l’homme à son image », est bien : « il créa l’homme et la femme ». Mon interprétation de ce verset est que Dieu, cette Intelligence Supérieure qui, selon mon avis, est forcément intervenue à l’origine pour que nos corps fonctionnent avec une telle surprenante et parfaite régularité, et une intelligence innée, au millimètre et à la seconde près, nous a créés avec une part féminine et une part masculine en égales proportions. Ceci heurtera certainement certains hommes farouchement machistes qui considèrent leur virilité suprême comme ne pouvant côtoyer en eux-mêmes la douceur maternelle et la tendresse féminine. Certains refuseront tout ce qui peut, d’une façon ou d’une autre, leur rappeler cette douceur, même si au fond d’eux ils se sentent attirés par elle. Ils s’interdiront toutes les activités soi-disant réservées au domaine féminin.
Cela dérangera également, sans doute, ces femmes qui pensent encore que la force, la fermeté, la détermination, le pouvoir sont le domaine réservé des hommes, et vont de pair avec cette fameuse « virilité masculine » à elles interdite. Comme cette « puissance mâle » en réalité factice, n’a pas trouvé de meilleure expression, au fil des siècles, que ces guerres fratricides et surtout infanticides qu’elles détestent, pour ces femmes, la force virile, synonyme de brutalité, est définitivement considérée comme rédhibitoire.
Et pourtant, au risque de déplaire aux esprits sectaires ou encore trop frileux en la matière, nous sommes tous constitués d’une part féminine et d’une part masculine, et le jeu consiste à harmoniser en soi ces deux parts sacrées. Pourquoi le « jeu » ? Parce qu’en tout ce que nous avons à faire en cette vie, le jeu est la meilleure manière de réussir ce que l’on a fermement décidé d’entreprendre. La notion de jeu associe à nos actes la joie de vivre et l’insouciance, la spontanéité, le lâcher-prise sur les pensées limitatives, les tabous, les fausses croyances, les vérités tronquées. Le jeu est une façon de ne pas se prendre au sérieux. Le jeu, c’est l’abdication de l’ego castrateur. Car tant que nous sommes dirigés par notre ego, nous ne pouvons harmoniser en nous-mêmes ces deux polarités masculine et féminine, qui ne demandent pourtant qu’à l’être, et dont nous avons besoin à parts égales, pour notre bien-être, notre équilibre et notre évolution. Principe fondamental illustré en médecine chinoise par ce que l’on nomme l’équilibre entre le Yin et le Yang.
Je terminerai ce chapitre en affirmant sans douter que nous sommes beaucoup plus que ce que nous croyons être. Nos limitations ne sont souvent que des illusions habilement inspirées par tous les capteurs d’énergie extérieurs à nous, mais également intérieurs, malheureusement. Autrement dit, nous créons nous-mêmes nos propres limites, bien souvent. Nous le faisons en oubliant de réfléchir, en adoptant sans aucun discernement le point de vue des autres, même s’il ne nous correspond pas, même quand il s’impose arbitrairement à nous ; en acceptant d’obéir à des injonctions contraires à notre éthique ; en laissant notre identité être capturée par ces autres qui s’estiment supérieurs à nous, se croient autorisés à avoir un pouvoir et une influence sur nous, et qui s’en arrogent arbitrairement le droit.
L’autre n’a de réel pouvoir sur nous que celui que nous lui donnons, n’oublions jamais cela. C’est là une vérité d’une très grande portée, aussi bien individuelle que collective, c’est pourquoi il est important de ne jamais la perdre de vue. De même qu’il est toujours possible de reprendre le pouvoir que l’on a perdu un jour, que ce soit momentanément ou durablement.
Il n’est de plus grand sacrement que le pouvoir divin en soi-même et ce temple de l’esprit qu’est notre corps divin, auquel il convient, pour son propre bien-être et celui des autres, de rendre son intégrité, sa place et son pouvoir légitimes. Ainsi que l’écrivit jadis Pierre Teilhard de Chardin : « Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine ». C’est dire combien notre corps et notre esprit sont sacrés et méritent nos bons soins et notre attention de chaque instant !
Et si le paradis auquel nous aspirons tous, et même de plus en plus intensément en voyant dans quel état se trouve à présent notre planète, était de parvenir à rétablir l’équilibre en soi-même ? Car si nous partons du postulat que nous sommes tous UN, notre équilibre intérieur rejaillira automatiquement sur celui des autres, et inversement. Avez-vous déjà remarqué ces personnes spéciales en compagnie desquelles vous vous sentez immédiatement plus paisibles et confiants, sans même qu’elles aient besoin de dire ou de faire quoi que ce soit ?
Autrement dit, plus on trouvera de personnes équilibrées et heureuses sur terre, plus l’humanité le sera, et plus celle-ci pourra s’élever spirituellement. Jusqu’à ce qu’enfin nous puissions parvenir à cet état de bien-être individuel autant que collectif qui nous ôtera tout nouveau désir de « pouvoir sur » et de « compétition avec », mais instillera en nous, au contraire, un désir naturel de don, d’entraide et de partage.
Pour ma part, je chéris ce rêve pour demain, et même pour aujourd’hui, puisqu’en réalité, selon les extraordinaires révélations de la physique quantique, le temps n’existe pas dans l’absolu, et que dès lors, tout est déjà là. Tout est déjà réalisé et en cours de réalisation à la fois. Tout est prêt. Tout n’attend que d’être révélé. Ce n’est qu’une question de choix et de timing.
Je partage en ce livre la résonnance de mon âme qui le sait, comme la vôtre le sait également, et croyez bien que de tout mon cœur, je fais et ferai toujours tout ce qui est en mon pouvoir, à ma petite échelle, pour qu’un jour ce rêve, que certains considèrent à tort comme une vaste utopie se révèle vraiment à nous tous, en toute sa réalité libératrice bien tangible, visible, audible et palpable. C’est là ma « part de colibri » pour le Nouveau Monde.
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