L'aube fleurie

L'aube fleurie

Le chakra du plexus solaire

 

 

TROISIÈME CHAKRA

 CHAKRA MANIPURA

 

 

  Le troisième chakra est situé au niveau du nombril. C’est le chakra du plexus solaire, d’où sa couleur jaune. Il gouverne la digestion, plus précisément le système nerveux qui régit les organes digestifs et les intestins. L’harmonie de ce chakra optimise donc le fonctionnement correct de tout le système digestif. Il favorise aussi la bonne assimilation de nos émotions, ce qui est capital. En effet, nous connaissons tous, et avons peut-être même vécu ces désagréments de notre système digestif liés à des contrariétés récentes et à des non-dits ou à des émotions anciennes mal digérées. Dans le premier cas, il arrive que nous établissions naturellement une relation entre un événement vécu et la maladie, ce qui est une bonne chose, car alors,  nous pouvons faire le nécessaire pour remédier au problème. Si toutefois nous décidons d’agir en ce sens, bien entendu. En effet, la première et principale étape est de repérer la racine du mal et de la nommer, en prenant conscience du fait que si celle-ci n’est pas verbalisée, la gêne ou la douleur morale s’exprimera de toute façon d’une autre manière, possiblement à travers une maladie : le « mal-a-dit ». Ensuite, à chacun de définir la méthode adéquate pour compenser le vide laissé par l’extraction de la douleur. Car celle-ci avait bel et bien occupé une place, parfois importante. Une occupation non souhaitée et non légitime, certes, mais dont la cessation crée tout de même un vide. Or, comme chacun le sait, la nature a horreur du vide. Par conséquent, mieux vaut s’assurer que ce vide sera comblé par quelque chose de plus positif.

 

  Chaque personne a sa méthode. On peut pratiquer la relaxation, la méditation, la musicothérapie, le chant, le sport, la danse, la marche dans la nature… Cette liste n’est pas exhaustive, car les moyens sont nombreux et cumulables. Entendons-nous bien, il ne s’agit nullement de multiplier les activités pour éviter de penser, ce qui équivaudrait à repousser les traumatismes en les enfouissant sous un tas de feuilles séchées pour ne plus les voir. Solution guère efficace, car il suffirait d’un coup de vent violent et ces feuilles seraient dispersées en tous sens, tandis que les pensées toxiques referaient immédiatement surface.

 

  Il s’agit plutôt de libérer notre esprit en lui donnant à manger ces aliments chargés d’énergie positive que sont nos diverses sources de bien-être. Alors, cette énergie bienfaisante extérieure circulera de nouveau librement à l’intérieur de nous, créant un nouveau pattern, beaucoup plus positif.

 

  Naturellement, c’est plus compliqué lorsque la cause de notre douleur, de notre embarras ou de notre mal-être est liée à des blessures émotionnelles anciennes non résolues. Ne nous arrive-t-il pas de dire : « ça, je ne l’ai toujours pas digéré » ? La plupart du temps, malheureusement, nous ne nous rendons pas compte de la nocivité de telles affirmations ni de leur portée. Car les mots ont un sens et un grand pouvoir. En prononçant ces paroles, chargées d’énergie négative, de colère, de rancœur, de tristesse, de déception, on ne peut guère s’attendre à ce que l’événement en question soit digéré un jour. L’on devrait plutôt se dire : cet événement, cet acte commis envers moi par un tel ou une telle m’a fait beaucoup de mal, mais je travaille à en évacuer les traces encore présentes dans ma conscience, afin de m’en libérer. On peut le faire à travers le pardon, par exemple, envers autrui ou envers soi-même, pour diverses raisons. Lorsque nous réagissons de cette manière, notre cerveau, puis notre corps enregistrent le fait que le travail de digestion a déjà commencé, et qu’il est en bonne voie de finalisation. L’estomac l’a digéré, le foie l’a filtré pour n’en conserver que le meilleur, et le problème peut à présent être évacué par les intestins.

 

  Quelle que soit la difficulté rencontrée, il serait peut-être sage de l’envisager sous un autre angle, en tirer le meilleur parti, un peu comme on le fait pour notre alimentation, en ne consommant que ce qui est susceptible de nous procurer santé et bien-être. Tout comme il nous est arrivé parfois d’ingérer un aliment néfaste pour notre santé, ce qui a finalement permis la révélation d’une intolérance ou d’une allergie à une substance, essayons de repérer les situations ou les relations qui peuvent provoquer en nous, sur le plan mental, les mêmes désagréments que certains aliments sur le plan physiologique. Puis, tirons parti de la leçon en adaptant nos comportements. Chaque épreuve, chaque rencontre, a son utilité et sa raison d’être, à nous de nous adapter avec intelligence à la situation, après avoir fait le tri entre ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas ou plus, comme on le fait pour notre alimentation.

 

  Toutefois, ce processus s’avère extrêmement difficile lorsque des blessures affectives anciennes sont refoulées. La personne nie sa douleur émotionnelle, parce que la reconnaître et l’amener au grand jour s’avèrerait pour elle bien trop douloureux. Alors elle se protège. En tout cas, elle croit se protéger, car en réalité, elle n’épargne ni son corps ni son esprit, et ainsi, elle augmente même sa douleur. En effet, tant que cette souffrance n’est pas verbalisée, les maux en tous genres, allant des brûlures d’estomac à la constipation, en passant par la diarrhée ou les crises de foie, également les lombalgies, continueront à bouleverser l’organisme et à maintenir le sujet dans une position de mal-être chronique. De temps en temps, le malade profitera d’une légère accalmie, mais chaque fois qu’un nouvel événement viendra réveiller le traumatisme ancien, la ou les douleurs physiques réapparaîtront.

 

  Une disharmonie dans le troisième chakra est presque toujours liée à une mauvaise digestion des traumatismes physiques ou émotionnels, d’où l’importance de travailler à la bonne gestion des émotions, par la conscientisation, tout d’abord, puis par la verbalisation, à travers laquelle le chakra de la gorge aura aussi son rôle à jouer. Sans oublier qu’un blocage dans le chakra du plexus solaire aura forcément un impact sur le quatrième chakra, celui du cœur, au niveau immédiatement supérieur de la colonne vertébrale, lequel s’en verra également déséquilibré. Quand on sait que le chakra du cœur est celui de la sensibilité et de la sagesse, de l’amour, des émotions subtiles, du bien-être et de la sérénité, de la sensibilité, de la générosité et de l’accès à l’amour divin, on comprend l’importance de faire tout ce qui est nécessaire au rééquilibrage du chakra qui lui est immédiatement inférieur et duquel il reçoit le flux de l’énergie vitale. Si ce flux est pur et sain, le chakra du cœur sera en harmonie, s’il est perturbé ou spolié, il sera déséquilibré.

 

  Outre qu’il facilite la bonne digestion des aliments autant que des émotions, le bon équilibre du troisième chakra stimule également les défenses immunitaires et le fonctionnement correct du système sanguin. En effet, une mauvaise digestion résultant d’une mauvaise alimentation peut induire d’autres formes de pathologie en provoquant une défaillance du système immunitaire. De même en cas d’émotions négatives non digérées. En cas de perturbation, le sujet est souvent insatisfait, manque de spontanéité, souffre de troubles digestifs divers. Les personnes atteintes d’un ulcère à l’estomac ont souvent un troisième chakra perturbé. Certaines lombalgies peuvent en être également le symptôme.

 

 

 

 



05/09/2022
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