Le chakra sacré
DEUXIÈME CHAKRA
CHAKRA SVADHISTHANA
Le deuxième chakra se situe au niveau du bas-ventre. Il est par excellence le chakra de la création, puisque c’est là que siège le système hormonal qui soutient l’appareil reproducteur. C’est pourquoi il est tout aussi important que le premier chakra qui lui est associé. En effet, le premier chakra offre, en quelque sorte, l’impulsion et le matériau au deuxième, qui lui-même facilite et stabilise le premier. Le deuxième chakra est de couleur orange. Il est intéressant de remarquer que, tout comme pour le rouge, la couleur orange apparaît dans les flammes du feu.
Au-delà de la création proprement dite, purement physique et liée au système hormonal qui sous-tend l’appareil reproducteur, les énergies qui circulent dans le deuxième chakra favorisent la création au sens large, qu’il s’agisse de création manuelle, artistique, intellectuelle… Il est d’ailleurs à noter que ce chakra est aussi dénommé chakra « sacré », ce qui peut surprendre, au premier abord. On s’attendrait plutôt à ce que ce qualificatif soit attribué au sixième chakra, celui du troisième œil, qui se situe au niveau du front et qui est plus étroitement lié au domaine spirituel, ou même au septième qui lui, se trouve légèrement au-dessus de notre tête, donc au niveau supérieur de notre aura. Pourtant, le chakra sacré est bien le deuxième chakra. Dans l’imagerie et la littérature taoïste, on considère le sacrum, qui siège dans cette zone, comme un os sacré, surnommé « l’os de l’immortalité ». C’est en effet dans ce chakra que s’exprime la force créatrice de vie, garante de la continuité de l’espèce humaine. Au sens symbolique, c’est aussi le lieu de possible renaissance du Soi.
Le flux énergétique du deuxième chakra permet, en quelque sorte, d’exprimer dans la matière, à travers la création, la force toute puissante du premier, où se trouve la chaudière de notre corps, ce lieu d’où part le feu sacré de notre sève divine. C’est bien pourquoi ce chakra est considéré comme sacré. La création est la signature du Divin dans la matière, le terme « Divin » pouvant être interprété, pour ceux qui préfèrent lui donner un autre nom, comme une intelligence supérieure à l’origine de tout ce qui existe dans notre monde en perpétuelle évolution.
Dans les faits, personne n’a jamais vu Dieu. C’est du moins ce qu’il est légitime de penser lorsqu’à la lumière des divers enseignements religieux l’on habille le concept de déité d’une enveloppe corporelle à l’image de la nôtre. En réalité, et paradoxalement, tout le monde L’a déjà vu et Le voit chaque jour, à chaque instant, à travers Sa création, celle de tous les êtres vivants, et plus généralement de tout ce qui existe en ce monde et qui est soumis à la même loi énergétique dans la matière. Avant de se révéler à l’extérieur par l’enfantement, la force créatrice se manifeste à l’intérieur de chaque être vivant, à travers toute une série de mécanismes chimiques, mais aussi énergétiques. Et c’est là l’expression même de la divinité qui existe en tout. Dans l’infiniment petit comme dans l’infiniment grand.
Ce symbole du flux énergétique qui préside à la création et qui s’exprime au niveau du deuxième chakra, peut nous aider à conscientiser le monde physique qui nous entoure par le biais d’une approche quantique. Le corps humain est à lui seul la représentation symbolique de ce qu’est la création. Il nous montre tout le circuit énergétique qui permet celle-ci, avec, à sa base, la cellule, elle-même, hologramme de la création tout entière, aussi vaste soit-elle.
De fait, imaginer que tout le savoir ancestral de l’humanité se trouve inscrit dans l’ADN de nos cellules n’est pas si invraisemblable que l’on pourrait le penser. Quand l’on veut bien envisager cette possibilité et que l’on a conscientisé le fait de pouvoir accéder à tout instant à ces connaissances millénaires comme à une immense bibliothèque universelle, quand l’on est conscient de posséder en soi-même un grand pouvoir créateur, l’on a tous les atouts en main pour pouvoir changer le monde en se changeant simplement soi-même, si et comme on le souhaite. Car il est nécessaire d’en passer par cette phase de transformation individuelle si l’on veut viser plus haut, plus loin, plus large et plus grand. Or, chacun de nous possède absolument tous les attributs nécessaires, et ce depuis toujours, pour se changer soi-même et devenir l’être qu’il est censé être. Ou plutôt, chacun est amené, à un moment donné de sa vie, à se rappeler l’être qu’il est réellement et à le réactiver. Car en réalité, cet être est le véritable, celui que l’on est de manière innée sans en avoir conscience, son être authentique perdu de vue dans les méandres des fausses croyances et illusions. Celles-ci nous ont été inculquées et imposées contre notre gré depuis des siècles, certes, mais à un moment donné, il nous faut bien admettre que nous avons délibérément choisi d’adopter et de suivre ces règles, par peur ou par facilité, pour plus de sécurité ou de commodité. C’est là une vérité pas toujours plaisante à entendre, mais qu’il est nécessaire de regarder en face si l’on veut évoluer vers le meilleur pour soi et pour l’humanité tout entière.
Repérer un déséquilibre au niveau du deuxième chakra et tenter d’y remédier m’apparaît donc primordial, si l’on veut optimiser son pouvoir créateur. Or, dans le même temps, utiliser son pouvoir créateur est justement ce qui va donner l’impulsion au processus d’équilibrage du chakra, par la puissance de notre esprit, exercée sur la matière. Cependant, l’acte créatif n’est pas toujours aisé, il peut même nous apparaître parfois comme étant très difficile, pour diverses raisons. Comment faire, alors, pour harmoniser ce deuxième chakra, qui semble ne devoir son équilibre qu’à la création en action ? Dans ce cas, il me semble que s’impose la loi du « faire comme si », et il ne faut pas hésiter à l’appliquer. En effet, lorsque nous ressentons l’impulsion de créer, c’est qu’il est important pour nous de le faire, même si nous pensons ne pas en avoir les capacités, même si nous manquons de courage ou de confiance en soi. « Faire comme si » : comme si l’on avait la capacité ; comme si l’on avait le courage ; comme si l’on avait confiance en soi… Et la création appellera la création. Et l’être, enfin débarrassé de son soi geôlier, aura l’occasion d’exprimer sa vraie nature en libérant son Soi Divin.
Depuis l’aube des temps, le Divin s’exprime à chaque instant à travers ses créations, y compris à travers nous. Nous-mêmes nous exprimons également à travers les nôtres, nos actions quotidiennes, en tant qu’être divin – puisque nous abritons tous la Divinité à l’intérieur de nous –. Par conséquent, le Divin lui-même s’exprime à travers nos propres créations. D’où l’extrême importance de nos choix créatifs et de l’énergie et l’enthousiasme que nous mettons à les matérialiser. Ces créations ne sont rien de moins que nos signatures énergétiques, nos passeports d’être et de vie. Elles sont l’expression de nos personnalités authentiques et multiples en leurs sensibilités particulières. En cela, et outre un sentiment de grand bonheur du fait de l’œuvre accomplie, elles favorisent également en nous un ressenti de sécurité et de stabilité, ainsi que de sérénité, laquelle nous confère une certaine aisance dans l’adaptation à notre environnement. Par la même occasion, et nous dirons qu’ainsi la boucle est bouclée, elles sont de merveilleuses opportunités de louer et de remercier généreusement cette puissante et lumineuse énergie divine qui nous habite, à laquelle nous sommes éternellement connectés, et qui se manifeste, précisément, à travers notre pulsion créatrice.
La création est notre raison d’être et notre manifestation divine dans la matière, d’où l’importance du deuxième chakra qui préside à cela.
⁂
Un deuxième chakra harmonisé est garant d’une sexualité épanouie, et favorise la fécondation.
Parmi les diverses manifestations de déséquilibre, on trouve : les troubles menstruels et de la sexualité, la stérilité, la frigidité, les déviations sexuelles, mais aussi la sacralgie, la coxarthrose, l’arthrite, l’arthrose, la déminéralisation, les rhumatismes, la fatigue chronique, la sciatique, les varices, les fourmillements ou les crampes dans les jambes.
En cas d’excès énergétique, le sujet a trop d’appétit sur tous les plans, et les organes correspondants le feront souffrir. Par exemple, il aura des crampes d’estomac.
Sur le plan psychique, un deuxième chakra en déséquilibre engendre une insatisfaction permanente, un manque d’entrain, de spontanéité, de confiance en soi, de la timidité, une tendance à fuir ses obligations et à procrastiner.
Un excès énergétique entraîne de l’anxiété et une exagération des soucis. La personne en excès énergétique contrôle mal ses pulsions sexuelles et, dans ce domaine comme dans d’autres, a tendance à se montrer autoritaire.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 173 autres membres