Le chakra coronal
SEPTIÈME CHAKRA
CHAKRA SAHASRARA
Il est intéressant de remarquer qu’à la différence des six premiers, le septième chakra ne se situe pas sur notre corps, mais à l’extérieur de celui-ci, juste au-dessus de notre tête, d’où son appellation de « chakra coronal » ou encore « chakra de la couronne ».
Alors que j'étais arrivée presque au terme de mon exploration de l’univers mystérieux des chakras, mon esprit a instinctivement associé la couronne du septième à ces autres, symboliques, dont il est question plusieurs fois dans la Bible : la couronne indestructible ; la couronne de joie ; la couronne de justice ; la couronne de gloire ; la couronne de vie. M’est revenue également à l’esprit l’image d’une autre couronne, quant à elle cernée de pierres précieuses qui ne sont autres que des yeux, décrite dans un ouvrage de la littérature spirituelle intitulé « Dialogues avec l’Ange » de Gitta Mallasz. C’est sur cette couronne-là que j’ai choisi de porter mon attention avant de développer mon propos, puisque c’est vers cette image symbolique qu’a bien voulu me guider mon intuition.
Tout d’abord, quelques mots de présentation de cet ouvrage vous en diront un peu plus sur son propos, et de quelle manière il a été écrit. Je précise que l’analogie que je fais ensuite et que je développe dans ce livre, entre le chakra coronal et la couronne décrite dans « Dialogues avec l’ange », est le fruit d’une réflexion purement personnelle, liée à un ressenti intuitif. J’ai bien conscience que pour les personnes à l’esprit cartésien, tout ceci laisse beaucoup plus la place à l’instinct, à l’intuition et aux présupposés spirituels qu’au savoir scientifique pragmatique. En conséquence de quoi, pour découvrir la suite de mon propos, il serait préférable de laisser quelques minutes de côté ses connaissances scientifiques tangibles et avérées pour ouvrir son esprit à la possibilité d’une autre réalité. De toute évidence, les témoignages et expériences décrits dans « Dialogues avec l’ange » appartiennent au domaine de l’extraordinaire et de l’extrasensoriel.
Comment est né ce livre ?
À Budapest, en Hongrie, dans les années 1943-1944, Gitta Mallasz, catholique, et ses amis Hanna, Lili, et Joseph, de confession juive, ont reçu pendant dix-sept mois un enseignement extraordinaire de la part d’entités angéliques, qui se sont exprimées par la bouche d’Hanna. Les entretiens avaient lieu chaque vendredi à 15h. Ces Messagers du Divin leur délivraient des messages, autant qu’ils répondaient à leurs questions. Ces dialogues hors du commun, d’une grande spiritualité, leur apportèrent un éclairage nouveau, transformant complètement leur vie et le sens qu’ils donnèrent ensuite à celle-ci.
« Nous étions des gens complètement ordinaires, dit Gitta ; c’est pour cela que nous avons été choisis : pour montrer comment l’enseignement divin peut transformer la vie de personnes tout à fait banales ».
Le livre ne fut pas publié à cette époque. Il parut en 1976, soit trente-trois ans plus tard, à partir de notes consignées sur des cahiers d’écolier.
Dans un passage de ce livre, l’ange s’adresse ainsi à Gitta :
« Nous nous tenons debout autour du mystère.
Personne ne peut le voir que nous.
Et vous, vous recevez aujourd’hui la couronne,
Qui a été préparée depuis longtemps pour vous.
Elle descendra doucement sur vous
Et sous la couronne, tout ce qui est ancien cessera.
Couronne, couronne invisible, poids miraculeux,
Poids très lourd,
Qui ne vous pèsera pas.
Seuls les rois sont dignes de le servir.
…/…
« La couronne est de toute éternité, mais vous ne l’avez pas atteinte.
Celui qui porte la couronne n’est plus qu’à moitié de la terre.
Couronne, couronne, cadeau mystérieux, cadeau qui renferme tous les anciens contes ».
…/…
Puis, plus loin :
« Ces forces vont s’ouvrir, car tu possèdes la clé qui les ouvre. Elles ne sont forces que pour les autres. Toi, tu n’as qu’à les porter ».
« Sois attentive, je vais te révéler un secret :
Tout autour de la couronne, il y a des pierres. Des pierres précieuses qui étincellent. Que sont ces pierres ? Des yeux. Des yeux qui te regardent toujours quoi que tu fasses, qui regardent, qui jugent. N’aie pas peur, mais sache cela. Le pire mal qui pourrait t’arriver, c’est que tu t’enfonces et que tu ne puisses pas atteindre la couronne. Ces yeux ne te feront pas de mal, mais ils ne te verront plus. N’en aie pas peur !
La couronne ne te sera pas enlevée, pas plus qu’à vous autres, car vous êtes unis ».
Avant de me lancer dans l’écriture de mes différents textes sur les chakras, lesquels ont ensuite donné naissance au présent livre, je me suis demandé pourquoi m’était venue cette idée étrange, ce sujet ayant déjà été traité mille et une fois par des personnes beaucoup plus éclairées que moi en la matière. Car il faut bien reconnaître que cet univers des chakras ne fait pas vraiment partie de notre culture occidentale, et que l’on en connaît fort peu sur le sujet, même quand on est adepte du yoga, du Tai-chi ou de toute autre discipline orientale. En cela, je ne fais pas exception à la règle. Toutefois, après un instant d’hésitation, j’ai décidé de me laisser guider par mes pensées, sans me poser d’autre question, tout en prenant soin tout de même de me renseigner précisément sur le sujet.
Après avoir rédigé les chapitres concernant les six premiers chakras, je me suis encore plus questionnée au moment d’écrire le septième, étant donné que selon toute apparence, celui-ci n’a pas grand-chose à voir avec notre corps physique. En effet, le chakra coronal semble appartenir à une autre dimension, puisque séparé de notre corps et situé au niveau de notre aura. Il a donc peu de choses à voir avec notre réalité terrestre faite de matière. Et surtout, comment exprimer en mots humains ce que l’on n’a jamais réellement vu, mais seulement pu, dans de rares cas, vaguement approcher ou pressentir et qui ne se manifeste pas en nous sur un plan physiologique ?
Le présent chapitre est pourtant l’expression de ma propre analyse et de mon ressenti sur le sujet. Il a vu le jour après qu’une analogie étrange et inattendue entre la couronne du septième chakra et celle, symbolique, des croyants, a surgi dans mon esprit. Cette fois, nous nous trouvons sur un terrain un peu plus familier, du moins aux yeux de ceux qui croient en l’existence d’un Dieu ou d’une intelligence supérieure transcendante, dont témoignent les écrits bibliques et ceux d’autres livres spirituels.
À cet égard, il m’apparaît judicieux de préciser pourquoi j’ai choisi de faire souvent référence aux écrits bibliques. Il ne s’agit pas de soutenir la thèse du christianisme, encore moins de pratiquer une quelconque forme de prosélytisme. C’est seulement que, parmi les livres spirituels, et notamment les plus célèbres que sont La Torah et le Coran, c’est la Bible que je connais le mieux, même s’il est pareillement fait référence à la divinité et à la création dans ces trois ouvrages. Le lecteur serait en droit de se demander pourquoi se baser sur les écrits bibliques pour évoquer l’existence d’une instance supérieure, dénommée Dieu par le plus grand nombre, alors que l’on a plutôt une vision holistique de la déité, sous l’éclairage actuel de la physique quantique. Eh bien, je pense tout simplement que les expériences vécues par les êtres humains au travers des siècles, lesquelles sont précisément décrites dans la Bible, peuvent nous aider à comprendre le sens de la vie, de nos origines, de notre évolution dans le temps terrestre que l'on connaît. Elles nous aident aussi à comprendre ce qu'est la divinité. Car comment comprendre Dieu, sinon au travers de sa création, donc des humains et de leurs expériences ? Je crois que la Bible, comme d'autres livres saints, peut nous aider à saisir le sens de l'univers et de notre humanité qui en fait partie. D'autres livres sont apparus au fil des siècles et nous aident aussi à expliquer la déité, la création, le déroulement de la vie, mais la Bible regorge de symboles forts que je considère comme d'importantes clés de compréhension qui, ajoutées aux autres, peuvent nous aider à reconstituer ce puzzle qu'est la raison de notre existence terrestre.
D’autre part, lorsque l'on évoque l'existence ou la non-existence de Dieu, c'est souvent sur la base de faits décrits dans les livres saints, que l'on connaît tous, du moins de nom, et qui font partie de l’imagerie collective, que l'on soit croyant, athée ou agnostique. Je trouve d’ailleurs intéressant et utile pour chacun de nous de lire la Bible au moins une fois dans sa vie, dans une approche personnelle, distante de tous les dogmes connus et bien souvent imposés par les religions diverses, c’est important. Même remarque concernant le Coran, la Torah ou tout autre livre considéré comme saint par les divers religieux qui y font référence. La réflexion personnelle, suite à l’intégration des données spirituelles, hors de toute doctrine, est capitale, à mon sens, pour être à même de se faire une opinion éclairée. Elle est à l’opposé de l’application aveugle de règles et principes conseillés, voire ordonnés par les autres. Car les autres, tout sincères qu’ils soient, de bonne intention et de bonne foi, ne sont eux-mêmes que des interprètes. Les connaissances qu’ils délivrent à leurs fidèles passent toujours par le prisme de leur propre compréhension et interprétation, elles-mêmes influencées par leur personnalité, laquelle se forge à partir d’un vécu singulier.
Le chemin spirituel est éminemment personnel. Il se trouve à l’intérieur de soi, et non pas à l’extérieur. C'est ce cheminement que j'ai moi-même eu à cœur de faire un jour, et que je poursuis encore chaque jour, au travers de mes lectures et découvertes diverses, car je pense qu'en matière de spiritualité, l'on n'a jamais fini d'apprendre.
À présent, voilà donc ci-dessous mon interprétation de cette étrange analogie apparue spontanément dans mon esprit, entre la couronne du septième chakra et ces couronnes spirituelles évoquées dans la Bible.
Mais avant de nous intéresser au septième chakra, rappelons tout d’abord la principale fonction du sixième : nous ouvrir la porte sur un monde invisible qui peut nous apporter de nouvelles connaissances, grâce à l’ouverture de notre troisième œil.
Le septième chakra, quant à lui, contient ces connaissances, dont il est en quelque sorte le gardien. En cette qualité, il doit veiller au bon fonctionnement, dans la durée, de tous les autres chakras, éveillés et optimisés les uns à la suite des autres, pour, ainsi que nous l’avons vu précédemment, un meilleur fonctionnement de notre corps physique et de notre mental. Les yeux de la couronne, ces pierres précieuses citées dans « Dialogues avec l’Ange » en seraient, en quelque sorte, les gardiens du temple, représenté par notre corps physique sacré.
Il est à noter, d’ailleurs, que la couleur violette du septième chakra est influencée par la couleur blanche, elle-même obtenue, comme chacun sait, par le mélange des sept couleurs de l’arc-en-ciel en même quantité. Me vient spontanément la visualisation du chakra violet nimbé d’une blanche aura lumineuse. Ne serait-ce pas là un merveilleux symbole du pouvoir d’harmonisation de tous les chakras, grâce à la présence rayonnante du septième ?
Comment ne pas faire l’analogie entre le septième chakra et cette couronne munie d’yeux tout autour évoquée ci-dessus ? On nous dit que « son poids est lourd, mais qu’il ne nous pèsera pas », et aussi que « seuls les rois en sont dignes ». Concernant son poids si léger qu’il n’est même pas perceptible : il est tout à fait exact que nous ne ressentons pas la masse de ce chakra couronne au-dessus de notre tête, à tel point que la plupart du temps, nous ne sommes d’ailleurs pas conscients de son existence. Nous n’en avons même jamais entendu parler. Quant aux rois en question, qui sont-ils ? Sont-ce des rois au sens propre, c’est-à-dire les hommes puissants et riches de notre planète ? Absolument pas. En l’occurrence, il n’est nullement question ici de hiérarchie financière ou de caste. Selon mon interprétation, ces rois sont ces personnalités « royales » que nous devenons tous, chacun d’entre nous, dès lors que nous avons réussi à retrouver notre pleine et entière liberté, et à atteindre notre pur et plein potentiel, après que l’ensemble de nos chakras a pu être harmonisé. Qui peut être le roi de son propre corps sinon celui qui a réussi à le maîtriser, grâce à l’harmonisation de toutes ses parties ? En d’autres termes, après que l’ensemble de ses forces vitales a été optimisé, ces forces étant destinées depuis toujours et pour toujours à être libérées à travers nos créations, nous devenons « royalement » libres, indépendants et créateurs.
L’Ange dit plus loin : « la couronne est de toute éternité, mais vous ne l’avez pas atteinte. Celui qui porte la couronne n’est plus qu’à moitié de la terre ».
Voici mon interprétation de ce passage :
Chacun de nous vient au monde en possession de ses sept chakras, dont le septième représente une sorte de sas entre notre réalité physique et notre corps spirituel, le lien entre les deux étant représenté par la couronne invisible. Je pense que tant que l’ensemble de nos chakras n’est pas éveillé et harmonisé par l’enclenchement des divers mécanismes précédemment cités, jusqu’à l’accession au plein épanouissement du sixième grâce à l’ouverture de notre troisième œil, nous ne pouvons percevoir cette couronne. Elle est là, mais nous n’en avons pas conscience. C’est ce que semblent signifier les paroles de l’ange quand il dit que nous ne l’avons pas atteinte.
En revanche, lorsque nous avons compris et expérimenté chaque processus favorisant la bonne fluidité de l’énergie vitale à l’intérieur de nous, jusqu’à nous délivrer de toute attache terrestre en nous libérant peu à peu de notre ego, lequel cherche en permanence à nous leurrer, alors nous pouvons accéder à ce « cadeau mystérieux qui renferme tous les anciens contes ». Cette phrase, que j’ai lue et relue des dizaines de fois quand je l’ai découverte, est restée longtemps énigmatique pour moi. Aujourd’hui, à la lumière de tout ce que j’ai pu apprendre ces dernières années, ma lecture est quelque peu différente. C’est d’ailleurs ce qui, entre autres, me fait dire que nous n’avons jamais fini de nous instruire. Ce « cadeau mystérieux qui renferme tous les anciens contes » évoque à mes yeux le savoir universel, accessible à tous, quel que soit son âge, son sexe ou sa condition, dans cette grande bibliothèque cosmique auquel le septième chakra nous donne accès comme à un trésor fabuleux.
Certains êtres humains d’une grande spiritualité, que l’on nomme « guides spirituels » ou encore « guides de lumière », ont réussi à passer toutes les étapes de réunification de leur être, grâce à l’harmonisation de tous leurs chakras. Ils ne sont pas parvenus à ce niveau spirituel obligatoirement parce qu’ils ont travaillé sur ceux-ci, d’ailleurs, mais grâce à leur capacité hors du commun à lâcher prise et à s’extraire sagement des contingences matérielles sans pour autant les rejeter. Grâce à leur patience et à leur grande sagesse, ils sont capables de naviguer confortablement entre les deux mondes, entre celui qui nous est plus familier à tous, êtres mortels, et l’autre, au-delà de notre réalité terrestre. Ils vivent à cheval entre notre existence matérielle en trois dimensions et ce monde spirituel libéré de l’espace-temps, infiniment plus « aérien ». C’est là, à mon sens, que les précieux yeux de notre couronne virtuelle décrite dans « Dialogues avec l’ange » prennent toute leur signification et leur importance : ceux-ci seraient, en quelque sorte, des gardiens du temple, celui de notre corps. Ils veilleraient à ce que rien ne nous empêche de rester bien ancrés en notre corps physique fait de chair et de sang, même si nous aspirons à la béatitude éternelle. Car pour l’instant, nous nous trouvons bel et bien sur terre, et nous sommes destinés à vivre une vie terrestre. Notamment pour y apprendre à utiliser correctement les connaissances que nous abritons déjà en nous-mêmes, avant de pouvoir manipuler l’énergie d’une manière saine à travers nos créations.
Le célèbre poète Arthur Rimbaud a magnifiquement exprimé la divine sensation extatique qu’il éprouva un jour. Il s’agit là de ce que je nommerai une approche furtive autant qu’intense de cette fusion cosmique dont il peut être fait cadeau à tout un chacun à un moment donné de sa vie :
« Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, - heureux comme avec une femme. »
En relisant ces lignes, l’on en revient, une fois de plus, à cette conclusion remarquable que l’Amour Divin, qui a pour autres noms Liberté, Paix, Infini, peut très bien être ressenti ici, sur terre, en ces instants fugaces perçus avec autant d’intensité que de brièveté, hors du temps, ainsi que de l’espace tel qu’on le connaît. L’on parviendrait à l’effleurer du bout de l’âme, en ces périodes privilégiées d’alignement de tous nos chakras en une parfaite harmonie, ce qui, à l’extrême, peut donner l’impression de flotter au-dessus de soi-même, dans une sorte d’enveloppe éthérée, au sein de laquelle on est et ressent tout à la fois.
Vivre un tel instant une seule fois dans sa vie, à la faveur de son âme libérée, le temps de quelques secondes seulement, suffit à donner le goût de l’autre dimension, ce paradis d’amour, de paix et de liberté dont tout le monde rêve. La sensation est fugace, et pourtant nullement suivie d’amertume, car elle laisse à jamais en soi des traces de paradis.
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