L'aube fleurie

L'aube fleurie

Le chakra du coeur

 

 

 

QUATRIÈME CHAKRA

 CHAKRA ANAHATA

 

 

  Le quatrième chakra, chakra du cœur, est le siège des émotions subtiles, de la sensibilité, de la sensualité, de l’amour de soi et des autres qui conduit jusqu’à l’amour divin. Il est merveilleux de constater que cet amour, qui a sa source dans l’énergie divine, tout en étant par ailleurs cette énergie, tend à y retourner automatiquement. Le flux énergétique de la vie coule de la source divine pour irriguer ce qui doit l’être, avant d’y remonter. C’est une énergie de vie qui anime tout être vivant, tout végétal, et même tout minéral. Il nous est certes difficile d’imaginer qu’une pierre, inerte à nos yeux, renferme une énergie en mouvement, et pourtant c’est le cas, par le jeu des particules élémentaires qui sont des paquets d’énergie en circulation.

 

  Être conscient du fait que l’amour est également énergie de vie nous aide à en conscientiser toute la portée. La meilleure illustration que l’on puisse trouver de cela est la procréation, laquelle est liée à l’amour entre deux êtres, tout au moins dans la plupart des cas. D’où l’importance, d’ailleurs, de ne jamais perdre de vue le caractère sacré de l’acte sexuel, lequel, s’il est dévié de sa raison d’être qui est d’unir deux personnes dans l’amour, devient alors vecteur d’une énergie négative plus ou moins toxique. D’une manière générale, tout ce qui est fait par, dans et pour l’amour favorise la circulation d’une énergie positive. A contrario, tout ce qui génère du mal-être chez l’un ou l’autre des partenaires sexuels, quelle que soit la gêne ressentie par l’un d’eux, notamment lors de relations non consenties, bloque l’énergie vitale, avec toutes les conséquences qui s’ensuivent. C’est aussi simple que cela. Notre corps physique n’est rien d’autre qu’une mécanique qui obéit à un certain nombre de règles commandées par l’énergie que l’on actionne, dont l’amour est le plus puissant. Et si l’amour est énergie, alors il convient de veiller à la bonne circulation de celle-ci, car si l’amour est bloqué, a fortiori l’énergie l’est aussi, laquelle ne pourra plus irriguer en nous les organes qui sont censés l’être.

 

 Ce mécanisme est parfaitement illustré par le bébé rejeté à sa naissance ou même avant, in utero, lorsque l’enfant n’est pas désiré. Il y a plusieurs années, des études comportementales ont commencé à démontrer l’importance des soins aimants apportés à un nouveau-né, lequel, s’il en est totalement privé, va se laisser dépérir jusqu’à mourir. Un nourrisson a besoin d’être embrassé et câliné pour le bon fonctionnement de son système cognitif et sensoriel, car le sens du toucher développe les hormones du bien-être et de la croissance. Il va sans dire que le comportement de ses parents envers lui, particulièrement celui de sa mère, aura donc une incidence prépondérante plus tard, dans sa vie d’enfant puis d’adulte, à travers sa relation aux autres. S’il bénéficie de soins attentionnés et de tendresse, il deviendra lui-même un adulte équilibré et heureux, qui reproduira les bons gestes envers ses propres enfants, ses proches, et les autres en général. S’il est rejeté, il ne grandira pas normalement, ni physiquement ni psychologiquement. Comme il n’aura aucune référence en matière d’amour parental ni ne saura quels gestes et soins y sont normalement associés, il ne pourra pas reproduire ceux-ci. Même s’il apprend un jour que c’est là la bonne attitude à adopter, avec la meilleure volonté du monde, il ne saura pas comment s’y prendre, puisqu’il n’aura pas appris. Car l’on ne peut reproduire réellement à l’identique que ce que l’on connaît par l’expérimentation. Or, il est très difficile pour une personne d’exprimer l’amour qu’elle n’a jamais vécu. Comment le pourrait-elle ? Elle n’en connaît pas les sensations. Comment exprimer une émotion à laquelle on ne peut associer nulle sensation ? Dans les cas extrêmes, une personne qui, de toute sa vie d’enfant, puis d’adolescent, ne s’est jamais sentie aimée, pourra développer à l’âge adulte, ou même avant, une pathologie mentale liée à ses carences, surtout lorsqu’au manque de soins s’est ajoutée une violence physique ou verbale.

 

  Tous ces bons fonctionnements ou, au contraire, ces déséquilibres émotionnels liés aux dérèglements physiques et hormonaux, se manifestent prioritairement à travers le chakra du cœur, lui-même lié aux trois chakras précédents, et plus particulièrement au troisième, là où siège le mécanisme de la digestion. En effet, comme souligné précédemment, la digestion correcte de nos émotions négatives va favoriser une bonne circulation de l’énergie vitale dans le chakra du cœur, qui la reçoit directement du chakra du plexus solaire. À l’inverse, une énergie bloquée dans le troisième chakra, due au refoulement de vécus traumatisants ou aux émotions négatives liées à l’une ou à plusieurs des cinq grandes blessures d’enfance : rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice vont empêcher l’ouverture du chakra du cœur, laquelle est essentielle pour que l’amour puisse être libéré, amplifié et redistribué. Cela ne signifie pas que dans ce cas l’on ne puisse pas exprimer l’amour, fort heureusement, car cela voudrait dire qu’ayant manqué d’amour dans notre enfance nous serions condamnés à ne jamais vivre ni partager cette émotion avec quiconque. Non, vivre l’amour que l’on n’a pas reçu n’est pas impossible, mais c’est beaucoup plus difficile. Une personne qui souhaite vivre et exprimer l’amour sans avoir d’abord réglé ses blessures anciennes ni résolu l’énigme de ses schémas conflictuels éprouvera beaucoup de difficulté à le faire sereinement. Car cet amour, il le ressent incomplet, sans pouvoir réellement lui donner un nom et une consistance, ne l’ayant jamais réellement vécu dans sa chair. Et surtout, il ne pourra pas vibrer dans toute sa puissance cet amour unique qui est une onde énergétique exceptionnelle, activée par la force de l’énergie vitale, tant qu’il n’aura pas conscientisé, puis verbalisé ses blessures profondes. Et c’est là qu’intervient l’importance d’une bonne connexion entre le quatrième et le cinquième chakra, qui est le chakra de la gorge, siège de la communication verbale.

 

  Il est intéressant de noter que le chakra du cœur vibre le vert, qui représente la couleur de l’espoir, celle des végétaux qui doivent leurs belles notes vertes à leur propre énergie vitale qu’est la sève. 

 

  Le chakra du cœur régit la circulation et la respiration. Lorsqu’il fonctionne correctement, il joue également un rôle dans le système immunitaire grâce au thymus, qui est une glande endocrine. L’individu est heureux, équilibré, très intuitif, créatif, respectueux des autres et du monde qui l’entoure. Cet équilibre serein facilite chez lui une certaine sérénité face à la mort.  

 

  En revanche, lorsque ce chakra est perturbé, le sujet subit, impuissant, toute la panoplie des émotions, les siennes et celles des autres, sans pouvoir les gérer, ce qui le rend vulnérable et anxieux, autant vis-à-vis d’autrui que des situations nouvelles, qu’il a du mal à affronter.

 

  En cas d’excès énergétique dans cette zone, la personne est hyperactive et exagère les plaisirs de toutes sortes, notamment ceux de la table, ce qui offre un terrain propice à diverses pathologies, dont les maladies cardio-vasculaires, la tachycardie, les douleurs thoraciques. 

 

 

 

 



10/09/2022
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