Le Chakra racine
PREMIER CHAKRA
CHAKRA MULHADARA
Le premier chakra, autrement nommé chakra racine, est celui qui favorise l’ancrage, tellement important pour chacun d’entre nous.
Pourquoi est-il si nécessaire de rester ancré dans la matière et de veiller à bien garder les deux pieds sur terre ?
Parce que notre corps se nourrit des forces telluriques, lesquelles font elles-mêmes partie intégrante de notre organisme. Les éléments chimiques qui composent notre corps sont les mêmes que ceux que l’on retrouve dans la terre, ses roches et ses eaux. Elles nous sont également nécessaires.
Taux des éléments chimiques présents dans le corps humain : oxygène 65% ; carbone 18% ; hydrogène 10% ; azote 3% ; calcium 1,5% ; phosphore 1% ; potassium 0,4% ; soufre 0,3% ; sodium 0,2% ; chlore 0,2% ; magnésium 0,1% ; iode 0,1% ; fer 0,1%, plus quelques traces d’autres éléments. (Source : lenntech.fr)
Principaux éléments chimiques de la terre : fer 32,1% ; oxygène 30,1% ; silicium 15,1% ; magnésium 13,9% ; soufre 2,9%, nickel 1,8% ; calcium 1,5% ; aluminium 1,4%, plus quelques traces d’autres éléments. (Source : wikipedia)
Principaux éléments chimiques de l’eau : oxygène ; hydrogène ; divers oligo-éléments. (Source : wikipedia)
Eau de mer : oxygène ; hydrogène ; chlore ; sodium ; calcium, magnésium, strontium, autres oligo-éléments, comme l’iode, par exemple. (Source wikipedia)
C’est la terre qui nous nourrit et l’eau douce qui nous abreuve, afin de répondre à nos besoins physiologiques. La terre et nous, sommes intimement reliés. Mais contrairement à ce que nous pourrions penser, ce lien n’est pas uniquement physiologique, il est aussi spirituel. Ceci est d’une grande importance, car l’équilibre de notre esprit agit favorablement sur nos fonctions vitales. C’est pourquoi il est primordial de bien conscientiser tout d’abord la réalité et l’importance de ce lien spirituel.
Nous ne possédons pas de véritables racines, comme en ont les arbres et les plantes. Elles ne sont pas visibles dans la matière. On pourrait dire alors qu’elles sont virtuelles. Et pourtant, elles sont bien réelles, puisque leurs effets sur nos organismes le sont. Nos racines « virtuo-réelles » ont besoin d’être suffisamment ancrées dans la terre pour y puiser tous les nutriments dont notre corps physique fait de chair, d’os et de sang a besoin pour vivre en parfaite santé et équilibre. Elles forment également la base solide de laquelle part l’énergie qui nous relie au ciel. Notre corps se trouve à mi-chemin entre la terre et le ciel, puisant d’un côté la sève des forces telluriques qui lui permettent de vivre et d’évoluer dans la matière, son terreau, et de l’autre les forces spirituelles favorisant son élévation vers des sphères plus immatérielles. Ces dernières contiennent elles-mêmes la nourriture spirituelle nécessaire au bon fonctionnement de notre esprit qui commande à notre corps. Car, si notre corps a besoin de nourriture terrestre, notre esprit, quant à lui, a besoin de nourriture céleste. Lorsque l’on parvient à installer un juste équilibre entre les deux, on est en équilibre également sur le plan physique, autant que sur le plan spirituel.
Dans les premières étapes d’un chemin spirituel, on est encore bien ancré dans le matériel, et c’est d’ailleurs ce qui peut parfois poser problème pour notre saine évolution, car dans la matière les distractions sont nombreuses et les tentations aussi. Par exemple, il est très difficile de méditer quand on est esclave d’une dépendance quelconque. L’attrait irrésistible qu’exerce sur nous l’objet de notre dépendance nous empêche de nous concentrer sur ce qui pourrait pourtant nous apporter bien-être et sérénité. Et l’on sait combien les multiples formes de dépendance sont diverses et variées. Tout semble vouloir concourir à ce que l’être humain reste prisonnier de ses dépendances et habitudes toxiques, tout simplement parce que celles-ci sont le terreau privilégié d’une surconsommation hautement rémunératrice pour quelques profiteurs habiles à manipuler nos besoins de consommation.
Libre et tout puissant est celui qui parvient à avancer sur sa voie spirituelle malgré tous les obstacles, et bien qu’harcelé de sollicitations extérieures permanentes.
Au fur et à mesure des étapes de notre chemin initiatique, nous parvenons peu à peu à nous détacher de ce qui nous maintenait en esclavage. Nous expérimentons ce sentiment de soulagement et de bonheur à chaque nouveau « grade » de libération, lequel correspond à chaque lâcher-prise. Nous pouvons même, à l’extrême, en ressentir une sorte d’exultation bienfaisante. Notre éveil à la spiritualité nous fait vivre des expériences nouvelles et inattendues, qui vont même jusqu’à induire parfois une certaine forme d’extase. Lorsque c’est le cas, il est logique et parfaitement compréhensible de vouloir renouveler l’expérience le plus souvent possible. Et c’est là que le bât blesse.
En effet, vouloir être trop souvent et rester trop longtemps dans ce que j’appellerai l’état de béatitude du non-temps, c’est se couper peu à peu de la réalité du quotidien, pour se perdre dans un monde éthéré uniquement composé de sensations qui, toutes fabuleuses et transcendantes qu’elles soient, ne sont jamais concrétisées dans la matière, notre véritable espace de vie, puisque nos racines ne jouent plus leur rôle et que le flux de notre énergie vitale s’en trouve bloqué. Au lieu d’être exploitée au mieux à travers nos créations matérielles, cette énergie est donc gaspillée, disséminée en particules désactivées, en cette autre dimension où notre esprit, lui, se sent très à l’aise, comme flottant béatement dans l’immatériel, mais où notre corps ne peut exister ni s’exprimer, puisqu’il est fait de matière. Sans nous en rendre compte, nous sommes entrés dans une autre forme de dépendance, tout aussi toxique que les premières, puisque celle-ci nous coupe de notre réalité physique, tout comme de nos semblables.
Les maîtres soufis, gourous et autres êtres hautement spirituels pourront, à l’extrême, rester des heures et des jours à n’offrir à leurs corps que de la nourriture spirituelle, sans en ressentir le moindre désagrément. Leur existence d’ascète, libre de toute attache matérielle, familiale, sociétale, est leur choix de vie et leur manière privilégiée de vivre. En revanche, la mère de famille, l’employé de bureau, le maçon, le directeur, l’avocate, le coiffeur, l’agriculteur, l’infirmière, ou autres, en résumé l’être humain en général, quelque soit son métier, qui doit se lever le matin pour se nourrir et nourrir les siens, ne peut pas se permettre de passer chaque minute de sa vie dans les hautes sphères ni se contenter de nourriture spirituelle. Il faut bien qu’il s’occupe de ses affaires terrestres, non seulement pour être à même de sustenter son corps, mais aussi pour qu’il ne soit pas coupé de ses congénères et du reste du monde, avec lesquels il interagit, faute de quoi il crée un déséquilibre, lequel se fera ressentir tôt ou tard à travers un nouveau mal-être ou même une maladie.
Le plein équilibre d’une vie épanouie et heureuse consiste, me semble-t-il, à harmoniser en soi tous les points énergétiques qui se situent entre le premier chakra qui nous relie à la terre, et le septième qui nous connecte au ciel.
Le premier chakra, dénommé chakra racine, représente donc, comme son nom l’indique, cet ensemble de racines bien ancrées dans le sol, à travers lesquelles va circuler et remonter notre énergie vitale, en direction des autres chakras, qu’elles vont alimenter l’un après l’autre. Le chakra racine est le premier point d’accès de l’énergie vitale dans notre corps, d’où l’intérêt de lui accorder toute notre attention. Sa couleur est d’ailleurs tout à fait représentative de sa fonction : rouge feu, ou rouge sang, selon notre point de vue. Ce feu ardent qui brûle à travers notre premier chakra est en quelque sorte la chaudière de notre corps. Le sang qui jaillit en tant qu’énergie vitale le long du canal rachidien en est la sève, ce qu’en sanskrit l’on nomme la Kundalini.
C’est bien pourquoi il nous est conseillé de remédier, autant que possible, à tout déséquilibre constaté dans cette zone, laquelle concerne les sphincters anal, vaginal et vésical, les organes génitaux, y compris la prostate et tout le système urinaire, dont les manifestations physiques de déséquilibre sont l’arthrose, l’obésité, les troubles urinaires, la prostatite, les hémorroïdes, l’incontinence, les douleurs au coccyx, la constipation.
Veiller à l’harmonie de notre chakra racine, c’est faire le premier pas vers l’équilibre de notre être tout entier, corps et esprit.
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