Journal d'une terrienne : 16/01/2019 : je crois en toi
Ma chère Gaïa,
Il y a bien longtemps que je ne suis venue discuter un peu avec toi. C’est que les événements des derniers temps me mettaient mal à l’aise vis-à-vis de toi. Mais ce matin, j’avais envie de te confier mon ressenti, et surtout, de te dire que je t’aime et que j’ai envie de t’aider.
Je dois bien t’avouer que comme beaucoup de mes amis terriens, j’ai un peu perdu la foi, par moment. Quand je vois tout ce que l’humanité a fait de toi, j’en suis malade. Nous savons tous que les dégâts sont considérables et qu’à l’heure actuelle il n’est même pas envisageable de changer quoi que ce soit à la réalité des faits. Alors je dois reconnaître qu’il est plus facile de baisser les bras parfois, et de se dire « puisqu’il n’y a plus rien à faire, advienne que pourra ». Un peu comme quand on est en présence d’un malade du cancer en phase terminale. Or, toi, ma tendre Gaïa, tu souffres aujourd’hui d’un cancer généralisé. Je ne sais même pas s’il reste encore une seule partie de ton corps encore saine. Tes hôtes, ces cellules nourries par toi, les animaux des terres, des rivières et des mers, disparaissent les uns après les autres, parce que ton lait est devenu insuffisant et impur. Parce que ton sang est empoisonné. Et c’est pareil pour tes hôtes humains, qui meurent aussi, soit de faim ou de soif, de malnutrition ou de maladies causées par l’empoisonnement de ta chair et de tes artères.
Les médecins ne sont pas très optimistes à ton sujet, mais au lieu de chercher à soigner et à vaincre la racine du mal, ils ne font que te prescrire et t’inoculer des éléments chimiques qui aggravent encore ton mal. Parce qu’ils pensent : « il est déjà trop tard. »
Mais moi je sais qu’il n’est jamais trop tard. Pour rien. Qu’on peut toujours espérer et renaître de ses cendres. C’est parce que je l’ai expérimenté que je le sais. Et je suis convaincue que tu vas renaître des tiennes. Je le sens et je le sais. Parce que je vois, partout tout autour de la terre, des âmes s’éveiller en ce moment. Elles sont en train de réaliser, et sont de plus en plus nombreuses à le faire, que le changement qu’elles veulent pour toi, ta guérison, accompagnée du sauvetage des êtres que tu abrites, ne peuvent se faire et doivent se faire d’abord à l’intérieur d’elles-mêmes. Elles savent qu’elles ne doivent rien attendre des autres mais tout d’elles-mêmes.
La solution est en chacun. Et c’est parce que ces âmes l’ont compris que partout autour du monde, des hommes se lèvent pour dire « NON. STOP. Ceci, nous n’en voulons plus ». Les âmes réfractaires, celles que ta maladie et celle de tes hôtes arrangent, résistent encore, avec l’énergie du désespoir, pour conserver ce qui ne nourrit ni ne rend heureux : l’argent et le pouvoir. Mais tout ce qui a été bâti sur ce mensonge millénaire est en train de s’effondrer. Je le vois. D’autres le voient. Et d’autres encore le verront.
Alors courage Gaïa, mon amie, ton salut est proche. Je sais qu’une seule cellule saine peut donner naissance à des milliers d’autres, et tu le sais aussi. Et c’est parce que tu le sais et que nous le savons tous que le miracle se produira. Tout le monde peut constater, en suivant l’actualité, même si l’on nous montre plus volontiers le côté sombre des événements, que des mystères sont révélés en ce moment, des scandales dénoncés, des mensonges démystifiés, des complots désamorcés. C’est parce que la lumière est à l’œuvre. Et rien ne l’arrêtera. C’est cette lumière qui te guérira. Définitivement. Et j’espère être encore de ce monde à ce moment là pour être le témoin privilégié de cette merveille.
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