L'aube fleurie

L'aube fleurie

Des mots, des maux et des m'eaux..

Atelier de Ghislaine n° 245

Sujet 1

Fracas, fureur, curieux, affaire, réagir, coup.

Sujet 2. 

Dernier, effort, combat, pluie, rendre, informer.

Sujet 3. 

Texte sur le thème "" eau ""

 

 

Sujet n° 3 : eau

 

eau

 

 

 

 Eau précieuse, eau de vie, si pure et si légère,

De la source à la mer, tu cours entre les pierres,

Aucun sens interdit ni aucune frontière,

En aucune manière, n’obstrue ton cours si fier.

 

Tu as une mission, et qui n’est pas des moindres :

Abreuver la nature et tous les animaux.

Confiante et sans façon, chaque jour tu vas oindre

L’oasis de verdure aux jolis monts et vaux.

 

L’homme a-t-il bien conscience, en son aveuglement,

De la nécessité du respect de ton cours ?

En ses incohérences et ses désirs déments,

Souvent il te dévêt de ta sève d’amour,

 

Tout en s’appropriant ton flux universel

Utile à tout vivant, même au ciel nécessaire.

Il consacre son temps à te couper les ailes,

De ton cours déviant ton trésor salutaire.

 

Je veux chanter pour toi en ce jour de tristesse.

Tes molécules d’or sont gavées de poison,

Ils sont brisé ta voix, provoqué ta détresse,

Et ils persistent encore en visant ta maison.

 

Eau divine, eau de vie, toi qui cours dans nos veines,

Qui abreuve nos corps, assainit nos esprits,

En mon âme aujourd’hui je partage ta peine,

Le mal et tout le tort que l’on fait à ta vie.

 

Je prie pour ton salut, et pour que l’homme, enfin,

Comprenne tout le bien que pour lui tu transportes

Pour qu’il ne fasse plus de ton flux du purin

Pour qu’il respecte enfin cette vie que tu portes.

 

 

 

 


 

Sujets  et 1 et 2 :

 

Taureau en colère

 

 

 

Jour de pluie diluvienne au mitan de la paix.

Venue de nulle part, la bourrasque en fureur

Pur concentré de haine au poison sans délai,

A broyé tout espoir, tout effort salvateur.

 

Un combat inégal germé dans la colère.

Curieux génie du sort ou volonté maligne ?

Dans un esprit bancal, voilà toute une affaire

Au visage de mort, tout en étant bénigne.

 

Faudrait-il réagir, et puis rendre les coups,

Du moins les coups d’orgueil qui n’ont ni queue ni tête ?

Faut-il ainsi maudire en un dernier va-tout

Et penser « œil pour œil », et puis tête pour tête ?

 

Faut-il dans le fracas régler tout différend 

Pour un mot de travers, un défaut de langage ?

Alors qu’un bon débat pourrait être apaisant

Adoucissant l’amer, évitant le naufrage.

 

Informer l’opposant qu’il était dans l’excès

Quand il a explosé pour une peccadille

Sera-t-il suffisant pour ramener la paix ?

Ou faut-il le laisser partir ainsi en vrille ?

 

Un taureau en furie jamais ne cessera

De foncer sur sa cible au plus fort de sa rage,

Même si l’on sourit des yeux et de la voix,

Espérant l’impossible en s’armant de courage.

 

L’unique solution en cette conjecture

Est de baisser rideau sans animosité,

Sauf si l’on est un lion ou quelque autre pointure

Parmi les animaux terrestres ou bien ailés.

 

Puis se laisser du temps pour s’exprimer soi-même,

Laisser l’ire écumante abreuver le néant.

Prévoir en attendant, mais sans aigreur ni haine,

Des paroles aimantes issues d’un cœur aimant.

 

C’est la seule façon d’enrayer la discorde,

De brider la violence et l’agressivité,

Feux de la rébellion qui enflamme les hordes.

La paix et l’espérance en l’amour libérées.

 

MPV

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



12/09/2024
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