L'aube fleurie

L'aube fleurie

Au gré du vent

 

Inspirée par mon âme, éclairée par la lune,

Je vogue au gré du vent, sans peur de la tempête,

C’est en mon cœur de femme, en cette aimée lagune

Que je noie mes tourments et les doutes en ma tête.

 

Le clapotis de l’eau berce mon espérance

Et les reflets nacrés de ce jour qui s’endort

Me soulèvent plus haut que le ciel de cette anse

Où des archanges ailés attendent mon essor.

 

M’en irai-je là-bas, où tout n’est que caresse ?

Laisserai-je ce monde où tout semble périr ?

De la vie à trépas quêter un peu d’ivresse

À la source féconde abreuver mon désir…

 

Non, ma place est ici, au soleil de la terre,

Quand bien même le feu ne voudrait que détruire,

Alors que c’est la vie qui cherche sa lumière.

Je saurai d’ici peu lui rendre son sourire.

 

C’est ma mission sacrée, voyager pour l’amour

Redonner au printemps ses étoiles magiques

Voguer, toujours voguer, et faire tout le tour

De tous ces beaux instants arrachés au tragique.

 

Demain sera la joie, demain resplendira

Tout le feu de ces cœurs qui espèrent en priant

Un peu de l’au-delà en leurs vies sans éclat,

Le souffle du bonheur dans le souffle du vent.

 

Et je veux être là lorsque ce jour viendra,

Pour voir en leurs regards ce nouvel univers

De justice et de joie et d’amour sans éclat

Mais sculpté avec art pour l’honneur de la terre.

 

 Inspirée par mon âme, éclairée par la lune,

Je vogue au gré des vents, sans peur de la tempête,

C’est en mon cœur de femme, en cette aimée lagune

Que je prie pour ce temps où rira la planète.

 

MPV

 

 

 

 

 

 



09/11/2023
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