L'aube fleurie

L'aube fleurie

Reviviscence de la muse

 

Tant de gouttes d’amour coulèrent de la source,

Où la muse assoiffée buvait son espérance,

Qu’un matin, sans regret, dans une révérence,

Elle arrêta son cours et le fin ru sa course.

 

Lors la muse éperdue ne savait plus que faire,

Ne savait où aller, où poser sa tristesse,

Quant un prince inspiré, d’une simple caresse

En son âme ingénue déposa un mystère.

 

Au-delà se trouvait un jardin merveilleux

Où les fleurs parfumées attendrissaient les loups,

Où les lions affamés rendaient leurs crocs plus doux,

Où s’écoulait le lait du cœur des gens heureux.

 

Car là-bas, au soleil, coulait une fontaine.

Elle était lumineuse, embellissait le jour,

Et son eau merveilleuse éclaboussait d’amour,

De l’aube qui s’éveille à la nuit noire ébène.

 

La muse rassurée contempla l’horizon,

Huma l’air parfumé d’humus et d’herbe tendre

Sans crainte ni regret, s’en alla sans attendre

Le poète inspirer, puis guetta son pardon.

 

Le poète lui-même, déçu de son absence

Sourit en la voyant et sa plume reprit.

Ensemble maintenant, ils dansent avec la vie

Et leurs cœurs en bohème s’épousent en silence.

 

Martine PV

 

 

 

 



03/10/2017
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