L'aube fleurie

L'aube fleurie

Un temps pour Gaïa

 

 

ATELIER DE GHISLAINE N° 254 : 

 

Sujet 1. Texte avec des mots finissant par "" aire ""

 

Sujet 2. Texte sur le thème du  "" temps ""

 

Sujet 3. Soupçon, indices, coïncidence, présumer, constater, sembler.

****

 

 

rivière au printemps

 

 

UN TEMPS POUR GAIA

 

Verdoyante musique divinement embaumée…

 

Seulement le doux son du vent dans les feuillages naissants,

seulement le pépiement des oisillons dans les nids

et les chants joyeux de leurs parents,

seulement leurs vols légers ou vifs, sonores ou silencieux,

seulement le clapotis de la rivière qui serpente entre les herbes et les fleurs parfumées,

seulement le bourdonnement des abeilles venues les butiner,

seulement le chant de la cascade d’eau claire

qui descend de la montagne en riant,

qui rejoint le roulis harmonieux des vagues

léchant le sable de la plage…

Seulement la paix du souffle de la vie

qui faire taire tous les bruits,

qui arrête le temps,

et fait chanter l’espace

en une lumineuse symphonie.

 

Pour un instant,

tout semble figé dans le monde du paraître

qui lentement s’efface dans une brume éthérique

Pour laisser chanter la chorale de l’authentique vivant.

 

Seulement la musique de la vie,

nul besoin d’autre chose

lorsque Gaïa s’exprime.

 

Musique ordinaire

et pourtant sacrée,

naturelle, élémentaire

mais angélique et transcendante.

 

En l’écoutant d’une oreille distraite,

l’on n’a aucun soupçon

de ce qu’elle peut recéler

de puissance séculaire

et d’intensité légendaire,

de mystères insondables.

 

L’on ne peut présumer

 la fabuleuse force d’inertie

cachée dans sa sève,

que l’on ne voit pas.

 

L’on ne peut que constater

la verdeur des feuillages

sur les arbres aux bras levés vers la lumière,

hier encore désertés par la vie.

les indices étaient là,

mais nos yeux fatigués

ne les regardaient pas.

Le pétale odorant du narcisse

lui-même nous livre en silence son aubade.

L’entendons-nous ?

Tous ces sons, ces silences,

sont-ils simples coïncidences ?

Ou bien des notes éternelles et sacrées

sur l’étonnante portée musicale de la vie ?

 

Le temps d’un instant,

un tout petit instant

dans le calme ordinaire

d’une journée bucolique,

sous le royal luminaire

qui éclaire tout,

qui éveille tout,

même nos âmes,

nous, simples locataires

sur la planète terre,

sentons en nos êtres

la sève de la vie,

le souffle authentique

de la terre qui respire.

 

Humons vraiment le temps,

tout en l’apprivoisant.

 

MPV

 

 

 

 

 



28/04/2025
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