Troublante unicité...
Une timide ondée s'éprend du crépuscule,
Aux courbes rougeoyantes, aux lignes apaisées.
La pénombre charmante épouse la mêlée
Des grillons et des fées qui chantent et qui stridulent.
Est-ce là le reflet de ce qui nous ravit ?
Troublante unicité de ce monde infini…
L'aube écoute le vent qui joue dans ses cheveux
Et murmure un doux chant à ses blonds oisillons,
Tandis qu'un air charmant venu de l'horizon,
Fait danser ses enfants dans les vallons heureux.
Est-ce là le reflet de ce qui nous ravit ?
Troublante unicité de ce monde infini…
Le soleil en flânant sur la robe de l'eau,
Joue les grands couturiers en posant des reflets,
Des perles irisées au creux de ses ourlets,
Et sème des diamants qu'admirent les bateaux.
Est-ce là le reflet de ce qui nous ravit ?
Troublante unicité de ce monde infini…
Le clin d'oeœil des étoiles au faîte des vieux saules
Fait vibrer les roseaux sur l'onde vaporeuse,
Étourdit un instant la nature amoureuse,
Avant d'ouvrir le bal, de la nuit jusqu'à l'aube.
Est-ce là le reflet de ce qui nous ravit ?
Troublante unicité de ce monde infini…
Le vent, sur ma joue tiède, appelle mon regard
Vers la lumière blanche, aux cimes pailletées.
Le parfum de la branche en la brise agitée
Est le tendre remède, associé au hasard.
Est-ce là le reflet de ce qui nous ravit ?
Troublante unicité de ce monde infini…
Aimante est la saison qui revit dans un chant
Beau le pâle horizon qui s'enflamme de joie,
Bon le vent Cupidon qui caresse les bois,
Envoutante illusion que fait vivre l'instant.
Est-ce là le reflet de ce qui nous ravit ?
Troublante unicité de ce monde infini…
Martine
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