Tableau champêtre d'automne
Une feuille morte s'envole et virevolte
Au vent fier et têtu du bel et doux automne.
L'été ferme sa porte, abdique en quelque sorte,
Et détourne la vue du val qui s'abandonne.
Un subtil rayon d'or scintille et s'évapore.
Quatre pies qui jacassent, un corbeau qui croasse,
Raniment le décor pâlissant de la mort.
Les pins que nul ne chasse, au soleil se prélassent.
Cheval un peu cabot fait tinter ses sabots
Sur les pierres semées par le vent déchaîné,
Regarde le troupeau paissant au bord de l'eau,
Crinière au vent léger, s'en va au petit trot.
Papillon toujours vert, dansant dans la lumière
Cherche en vain une fleur dans les haies dépouillées.
Rose amour, rose mère, aimée des pépinières,
Résiste dans son cur et fleurit des pensées.
Athlète bucolique entretient sa plastique
Et tonifie son cur en courant dans les champs.
Ame mélancolique, éprise de musique,
Ecoute le bonheur des arbres et des étangs.
Vision claire et charmante, étonnante, envoûtante,
D'une morte saison qui résiste au sommeil.
Poussière scintillante, échappée de l'attente
Amoureuse d'un nom qui ressemble à l'éveil.
Martine
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