Le jugement
« Cessez de juger selon les apparences, mais jugez selon ce qui est juste. »
Jean 7 :24
Nous vivons une époque où juger est devenu un acte courant et où pullulent les juges et divers donneurs de leçons. Au point que les médias sociaux et les stations de radio et plateaux de télévisions sont devenus des sortes de tribunaux. Quelque acte que les hommes aient commis, que les faits soient avérés ou non d’ailleurs, les gens sont jetés en pâture à la vindicte populaire, parfois très violemment, avant même de passer devant un tribunal. Des vies entières peuvent être détruites en quelques secondes. Les « juges » sont d’autant plus intransigeants que les personnes accusées sont célèbres.
Autrefois, lorsqu’une personne était suspectée d’un crime, une enquête était diligentée dans le plus parfait anonymat. Si la personne était reconnue coupable devant un tribunal, en présence d’avocats et de juges assermentés, elle était condamnée, puis relâchée après une peine de prison appropriée à la gravité de son acte. Après cela, on lui laissait la possibilité de reprendre sa vie en main et d’adopter un nouveau comportement. Aujourd’hui, un individu seulement soupçonné d’avoir fait ceci ou cela, au travers d’une information relayée par une autre à des milliers de personnes, dont aucune ne cherche à authentifier la réalité des faits, peut se retrouver du jour au lendemain victime d’un lynchage médiatique d’une haine sans nom.
Où est passé la compassion dans tout ceci ? Aucun être humain n’est parfait. Aucun être humain ne peut s’arroger le droit d’en condamner un autre, que les faits soient avérés ou non. Jésus ne jugeait jamais selon les apparences, ainsi qu’il nous le démontre à travers ses paroles. « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre » Jean 8 :7, a-t-il commandé à ceux qui s’apprêtaient à lapider une femme adultère.
Cessons de juger selon les apparences, jugeons selon ce qui est juste, et pour cela laissons faire ceux et celles dont c’est la profession. Nous n’avons pas à donner notre opinion sur quelqu’un d’autre, quels que soient les faits qui lui sont reprochés, ceci relève uniquement de la justice. Ce qu’il nous est demandé à nous, c’est uniquement d’aimer. Juger l’autre ce n’est pas être dans l’amour. Aimons, tout simplement.
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