L'aube fleurie

« Venez à moi, vous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi  je vous donnerai du repos. » Matthieu 11 :28

   Combien d’entre nous traversent actuellement de difficiles moments de souffrance, de doutes,  d’interrogations ? Combien peinent et endurent dans leur chair ou leur esprit ? Cette époque apparaît à beaucoup de gens douloureuse et incompréhensible. De quelque côté qu’il se tourne, l’homme ne voit que des raisons de s’inquiéter, de se lamenter : l’état désastreux de la planète, notre terre qui semble vouloir se libérer de ses parasites en tremblant de toutes parts et en crachant du feu, la famine, les guerres, les maladies, la souffrance animale, la pandémie… À part une petite poignée de privilégiés, chacun est obligé de constater, à petite ou plus grande échelle, la détérioration progressive de ses conditions de vie, lesquelles sont déjà déplorables pour beaucoup et depuis longtemps dans certains pays. Comment, dans ces conditions, ne pas « peiner sous le poids du fardeau ? »

   Jésus nous dit : « Venez à moi, vous qui peinez sous le poids du fardeau, et je vous donnerai du repos. »

   Et si nous le prenions au mot ? Si nous nous arrêtions quelques instants, au milieu du brouhaha incompréhensible de nos vie malmenées pour aller à lui en écoutant, lisant et méditant ses paroles ? Ce sont des paroles de sagesse, d’amour et de réconfort qui suscitent le bien-être et la sérénité, des paroles extrêmement libératrices qui résonnent réellement différemment de toutes les autres. Pour ce faire, on peut entrer dans une église, quelle qu’elle soit, mais ce n’est pas indispensable, on peut aussi se rendre dans la nature  ou s’isoler tout simplement dans une pièce de sa maison.

   Ce qui est important, et même indispensable, c’est d’entrer dans son cœur, car c’est là que l’amour se trouve, et c’est donc bien là qu’on y rencontre Jésus.