L'aube fleurie

L'aube fleurie

Pèlerinage d'un mot

 

Un mot s’était perdu dans le bois du silence.

Les feuilles répandues sur le sol de l’absence

Faisaient glisser ses pieds à chaque nouveau pas

Et son cœur flageoler de tristesse et d’effroi.

 

Il avait pris la mer en son cœur solitaire,

Avait bravé l’enfer des vagues guerrières,

Avait vaincu le feu du sultan Sirocco,

Appelé de ses vœux l’air frais dans tout ce chaud

 

Où fondait son espoir sous les dunes du temps

Qui couvraient sa mémoire au seul souffle du vent

Qui fermaient ses paupières, éteignaient son sourire

Et dispersaient l’amer de ses mornes soupirs

 

Dans le ciel sans nuage où planaient les vautours,

Attendant le naufrage au désert de l’amour,

Tandis que sa chanson volait vers l’horizon,

De vide en déraison, par les regs d’abandon.

 

Mais soudain dans le noir surgit une lumière,

Comme un beau rai d’espoir au fond de son enfer.

Elle était si intense et rayonnait si fort

Qu’une chaleur immense étreignit tout son corps.

 

Il vit en cette aura de blancheur opaline

Un signe d’au-delà dans le jour qui décline.

Il oublia sa peine et l’amer de son cœur

Et le mal qu’on rengaine après bien des malheurs.

 

Il oublia le feu, il oublia la glace,

Appela de ses vœux la foi que rien n’efface.

Il suivit son étoile au ciel de sa folie,

Il retira le voile obscur de son esprit

 

Et poursuivit, confiant, sa route aventureuse,

Aimant, persévérant en son âme amoureuse

Lui dictant d’honorer pour toujours son beau nom,

Fait d’aurore dorée sublimant l’horizon :

 

PROMESSE

 

MPV

 

 

 

 

 

 



27/09/2018
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