L'aube fleurie

L’écho lent de l’amour résonne au firmament.

L’écho lent de l’amour en son être répand

Le son de pur velours de ses chuchotements

En ses notes au secours d’un appel d’autre temps.

Un parfum édénique a réveillé son cœur,

Sa rose emblématique exhalant le bonheur,

Ses effluves cosmiques adhérant aux senteurs

Du jasmin éthérique expirant son ardeur.

Et son âme s’élève en la félicité,

En cette belle trêve à l’aura embaumée.

Dans le soir qui s’achève, au ciel d’un bel été,

Au miel d’un nouveau rêve elle s’est rappelée.

Parfois l’amour s’endort, quand il a trop donné,

Parfois il fait le mort, car il est épuisé.

D’un œil clos il s’en sort, oublie de respirer.

Il a quitté le port, espérant voyager

Au-delà du silence, au-delà du néant

Qu’est ce cœur en partance où mugissent les vents

De peur et de souffrance, à l’écho lancinant.

L’amour est en instance, il se meurt lentement.

Puis soudain dans l’azur, un sourire angélique.

Il scintille, il est pur, il est un peu magique,

Et son cœur en est sûr. C’est si beau ! Fantastique !

Son âme lui assure en ses notes édéniques :

L’amour frappe à ta porte, il demande à entrer.

Il faut que l’autre sorte : ta peur d’être et d’aimer.

L’amour frappe à ta porte, ouvre-lui sans tarder,

Car c’est lui qui te porte, il est ta destinée.

MPV