L'aube fleurie

Atelier de Ghislaine n° 247 :

1. 6 mots à insérer : tentation mission essai test obscur savoir

2. 6 mots à insérer : maintenant pourquoi hélas présent agir faits

3. mots commençant par N

Sa mission était claire : agir pour le climat.

En ce marais obscur de ces faits insensés

Lancés en un éclair par des « sans foi ni loi »,

Il n’était plus très sûr des comment, des pourquoi.

La tentation fut grande, et c’est un euphémisme,

Un jour d’abandonner ses essais infructueux.

Quand l’orgueil aux commandes active l’injustice,

Comment donc éviter les échecs malheureux ?

Mais l'homme était tenace, il fit de nouveaux tests

« C’est l’heure, maintenant, se dit-il plein d’espoir,

Il faut laisser la place aux énergies célestes

Et confier le présent à leur divin savoir ».

Adieu les plans obscurs, les projets nébuleux,

Fomentés de tous temps par des êtres cupides,

Car hélas, oui, bien sûr, ce sont leurs plans scabreux

Qui ont troublé le temps et poussé au suicide

Notre belle planète autrefois édénique,

Où l’on nageait, heureux, en des eaux pures et claires.

Ils ont fait place nette au cœur des Amériques,

En asphyxiant de feu ses arbres séculaires.

Ils ont robotisé notre noble nature,

Comme ils l’ont fait aussi de l’humain qu’elle héberge.

Ils ont empoisonné sa vibrante aventure

Prévue depuis des vies par le divin arpège.

Il ne nous reste plus que les ailes angéliques

De nos amis célestes, artistes ou néophytes,

Pour vider le surplus de nos peurs fatidiques,

Plus graves que la peste aux bubons maléfiques.

« Chers amis de là-haut, dit l’envoyé, serein,

Portez-nous sur vos ailes, au-dessus des typhons,

Au-dessus du flambeau, au-dessus des ravins,

Et que l’air pur du ciel emplisse nos poumons.

Puis, lorsque sains et saufs nous serons près de vous,

S’il vous plaît, retournez réparer notre terre,

Apaiser la surchauffe et calmer les remous,

La vie lui redonner, comme elle était naguère.

Avec vous, nos amis, nous fêterons les noces

De la terre et du ciel enfin réconciliés

Avec vous, pour la vie, nul fatal sacerdoce,

Juste ce goût de miel de l’Éden retrouvé.

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