L'aube fleurie

L'aube fleurie

Petite soeur...

 

 

 

 

Ton ami t’a quittée sur un air de mambo

 

Et tu trembles de froid comme un arbre effeuillé,

 

Je l’entends dans ta voix, dans ses notes bleutées

 

Qui coulent, abandonnées, en d’amers trémolos.

 

 

 

J’aimerais, pour un jour, être le vent qui court,

 

Je sècherais tes pleurs d’une douce caresse.

 

Et si j’étais au cœur de la rose tendresse,

 

Mon parfum de velours ranimerait l’amour

 

 

 

Que ton cœur chaviré a laissé sur la grève,

 

Comme un livre effacé au pied d’une falaise,

 

Un chapeau inutile au pays sans soleil.

 

 

 

J’aimerais pour une heure, un soir, une seconde,

 

Dans tes yeux, sous tes cils, poser un arc-en-ciel.

 

Viens donc, petite sœur, viens retrouver le monde.

 

 

 

M

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 



05/05/2012
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