Parfois les jours de peine ont le goût du bonheur
Parfois manquent les mots pour dire l’indicible
De ces pesants fardeaux, de ces heures pénibles
Qui se traînent en pleurant le long des murs d’oubli
Vers le ciel du néant dans l’ombre de la nuit.
Parfois le temps se meurt, impuissant, inutile,
Dans la larme isolée qui glisse entre nos cils,
Résistante et zélée à s’accrocher à eux
Pour ne pas dérouler sur nos joues ses aveux.
Parfois c’est difficile et ça nous prend le cœur,
Telle une onde indocile au soleil sans erreur,
Parfois ça nous transperce et ça réprime un cri,
Puis ça rit sous l’averse et se change en non-dit.
Puis parfois ça palpite en espoir retrouvé
Dans l’étrange pépite aux rayons d’amitié.
De son cœur en nos cœurs, elle chante, elle prie
En dessinant la fleur de l’éternelle vie.
Et dans l’heure assassine à l’instant du déclin,
Sur nos longues épines enrobées de chagrin,
Elle pose un manteau de soie et de velours,
Tissé avec des mots de tendresse et d’amour.
Alors vient de nouveau le bonheur d’exister
Pour un seul petit mot chanté ou griffonné,
Une douce attention sans attente, sans but,
Ni sans explication, comme apparue des nues.
Miracle de l’Amour qui s’offre sans compter,
Sans peur et sans détour, qui vous porte à rêver
D’un monde merveilleux où rien ne mourra plus,
Ni les moments heureux, ni les rêves perdus.
Parfois les jours de peine ont le goût du bonheur,
Quand l’Amour se promène au bord d’un sombre cœur
Et dépose en ses eaux de larmes de tristesse,
Par la magie d’un mot, espoir et allégresse.
MPV
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