L'aube fleurie

L'aube fleurie

Les mots d'amour, à contre-jour...

 

 

Les mots d’amour, à contre-jour,

 

Cherchent le temps et les saisons.

 

Et l’air est lourd aux alentours,

 

L’aurore attend à l’horizon.

 

 

 

Les maux de guerre et de misère

 

Troublent les heures et les secondes.

 

Le solitaire, à la frontière,

 

Défie la peur au cœur du monde.

 

 

 

Le souffle lent du vent perdu

 

Ferme ses ailes au soir de vie.

 

De sentiment, l’être n’a plu,

 

Qui craint le ciel et l’infini.

 

 

 

De désespoir, l’être se meurt,

 

Le dos courbé au clair de lune.

 

Seul dans le noir, son corps a peur,

 

Sa foi mêlée à l’infortune.

 

 

 

De faim de vie, de soif d’amour,

 

L’être a l’espoir sous l’arc-en-ciel.

 

L’âme étourdie de sons velours,

 

En son miroir, il s’émerveille.

 

 

 

Il a trouvé au cœur du chœur,

 

L’onde enchantée qui meut le monde.

 

Il a palpé, au cœur du cœur,

 

Le goût d’aimer hors les secondes.

 

 

 

Aux cieux striés d’ailes neigeuses,

 

L’être a surpris l’astre irisé.

 

En ses pensées douces et rêveuses,

 

Il a saisi l’instant sacré…

 

 

 

 

 

 

 

Martine

 

 

 

 

 

 

 



17/09/2012
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