L'aube fleurie

L'aube fleurie

En effeuillant les sentiments

 

 

 

 

 

En effeuillant les sentiments,

J’ai touché l’or et la lumière,

Le souffle d’un cœur flamboyant

Qui désintègre les frontières,

 

Un feu follet qui se faufile

Entre les rêves et les regrets,

En équilibre sur un fil

Que le vent de l’oubli balaie.

 

J’ai vu la pierre de souffrance

Se vêtir d’ailes liberté,

Et dans le vent de l’espérance

Goûter la joie anticipée.

 

J’ai vu l’étoile abandonnée

Cueillir la fleur posée par l’ange,

Dans le gris d’un soir délavé,

Peuplé de ressentis étranges.

 

J’ai entendu un chant d’amour

Dans la complainte Solitude,

J’ai vu ses notes de velours

Valser la vie en altitude.

 

J’ai goûté le tendre soleil

Quand il caresse les bourgeons,

Dans le doux printemps qui éveille

Tout ce qui pleure et se morfond.

 

Alors mon cœur s’est envolé

Avec la lune et les étoiles,

Il est serein et rassuré,

Sans début, sans fin et sans voile.

 

 

M

 

 

 

 

 



11/11/2011
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