Le premier pas
Atelier n° 178
Choix 1 : mots à insérer :
Malice goujat senteur floraison lac chien furtif musique
Choix 2 : mots à insérer :
Éviter aube jaune humble silence embellie jouvence ouverture
Choix 3 :
votre ressenti sur cette image :
J'aime corser les défis,
alors j'ai opté pour les trois choix en même temps :).
LE PREMIER PAS
Que fais-tu, mon ami ? Où vas-tu et pourquoi ?
Je sais ta solitude et les maux de ton cœur
Qui cherche une embellie en son ciel sombre et froid,
Dont ta morne hébétude exprime la douleur.
Je te connais si bien, toi mon autre de sang
Et les sombres tourments qui peuplent tous tes songes,
Tes silences d’airain aux portes du néant
Quand se lève le vent des ténébreux mensonges.
Comme un chien délaissé sur le bord de la route,
Tu trembles de frayeur et de peine mêlée,
Tu ne peux oublier la carcasse en déroute
En ton être intérieur de l’enfant malaimé.
Regarde-moi, ami, je suis là, je t’écoute,
Moi ton autre qui sait les endroits, les envers
Du manteau de ta vie en ses joies et ses doutes.
Ami, délivre-toi de tes chagrins d’hier.
Je te livre un secret qui comblera ton âme,
Qui mouillera tes yeux, de bonheur cette fois :
Dans les plis des regrets, il existe un « Sésame »
Qui entrouvre les cieux hors les instincts goujats.
Là-bas nulle inconstance ou trahison perfide,
Nul outrage à ton être, nul fardeau d’injustice,
Mais cette eau de jouvence assurant ton subside,
Là-bas plus de peut-être au fiel des interstices.
C’est une aube sacrée qui t’attend ce matin,
Sur un lac généreux aux eaux de pur velours,
Dans la tranquillité d’un heureux lendemain,
Dans les accents joyeux d’un opéra d’amour.
N’as-tu pas entendu ce petit bruit furtif
Qui traverse le mur de ton chagrin de pierre ?
N’as-tu donc pas perçu, n’es-tu pas attentif
Aux senteurs qui susurrent un printemps de lumière ?
Écoute la musique, accueille la chanson,
Contemple la nature en humble floraison.
Dans le jaune authentique, le vert, le vermillon,
Vois cette harmonie pure, espérance d’union.
Toi, mon ami, mon frère, n’évite plus ton âme,
Accepte l’ouverture au monde véritable.
Là-bas, plus de frontière ou d’ordres qui condamnent,
Plus besoin d’une armure au feu des maux durables.
Dans le parfum des fleurs, ami tu voleras
En notes d’au-delà épousant la lumière,
La musique du cœur dans ses bras te prendra
Et toi tu souriras, heureux, plus fort et fier.
Je suis ton autre toi, je te montre la voie,
N’aie plus peur de toi-même et fais ce premier pas
Vers ton destin à toi, le vrai, de toi à toi
Qui pardonne et qui aime, ici et au-delà.
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