Le bel été
Un zéphyr parfumé de rose et de lavande
Balaie les champs de blé qui ondulent et s’étendent.
Une douce langueur apaise toutes choses,
Sur les monts de douleur, les mers de sinistrose.
Une cigale chante au sommet d’un sapin,
Sa musique entêtante endort tous les chagrins,
Tandis que les lauriers superbement fleuris,
Se balancent, légers, par la brise étourdis.
Tout se vide de peine et s’emplit de bonheur,
Envoûtante rengaine, armistice du cœur,
Quand les voix fatiguées se perdent dans l’oubli.
Alors le bel été s’étire à l’infini.
MPV
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