La lumière était douce
La lumière était douce, elle avait le parfum
Des fleurs et de la mousse au nid des blancs matins.
La lumière était belle à damner tous les saints,
En cette aube rebelle à tous les vents malins.
La lumière chantait des aubades angéliques,
La lumière dansait sur l’étrange musique
Qui troublait le feuillage et séduisait le vent
Quand des ombres sans âge hâtaient son vol fervent.
Un cheval ébahi en stoppa son galop
En un instant saisi par ce divin halo.
La femme solitaire, elle-même conquise
Par ce subtil éclair parfumé par la brise,
Contempla tour à tour la bête et la nature
Et se dit sans détour que rien n’est aussi pur
Que ces premiers instants couronnés de mystère
Au matin d’un printemps rescapé de l’hiver.
MPV
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