L'aube fleurie

L'aube fleurie

La danseuse

 

De petits pas de danse en petits pas de danse

Elle s’envole au soleil, aspire ses rayons.

Pour elle c’est une chance, cette étonnante transe

Qui la conduit au ciel sans aucune raison.

 

C’est la joie d’explorer les mystères inconnus

Et changer d’atmosphère, apprivoiser l’espace

Qui l’appelle à danser, à voler dans les nues

Quitter un peu la terre et se payer l’audace

 

D’imiter un oiseau en déployant ses ailes,

Et d’une jambe alerte élancer son courage

Vers cet Eden, là-haut, qui l’attend, qui l’appelle,

En son âme déserte et son cœur en naufrage.

 

La danseuse a vingt ans quand elle déploie sa grâce.

Quel que soit son présent et quel que soit son âge,

Elle épouse le vent, lequel jamais n’efface

Sur l’échelle du temps, ses petits pas sauvages

 

Qui resteront gravés pour toujours en son âme

Tel cet air de printemps tout parfumé d’ivresse

Qui la fit tournoyer avec le vent, les lames

Du fougueux océan soulevé d’allégresse.

 

La danseuse est l’espace et le temps et la vie

Quand son corps se souvient de l’espoir et des rêves

Que la tristesse efface aux jours sans appétit,

Dans les gouffres sans fin des bonheurs qui s’achèvent.

 

La danseuse est le vent qui parfume de rose

La tiédeur des matins qui sommeillent, attristés,

Elle s’envole en rêvant la joie sur toutes choses

D’un doux cœur angevin et d’un pas cadencé.

 

MPV

 

 

 

 

 

 

 



26/01/2019
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