L'Atelier de Ghislaine n° 184
Sujet n°1 :
Insérer les mots suivants dans le texte :
Cabotine, colline, badine, copine
domine, combine, chemine, butine.
ou
Sujet n°2, les mots suivants :
Gris, rouge, gras, boue,
blanc, opaque, vaporeux, léger.
Sujet n°3 :
Un texte avec au moins 5 mots commençant par S.
Sujet n°4 :
Thème sur "Pluie"
Sujets n°1 et n°4 :
PLUIE
Envers la terre, sa copine,
La pluie est un peu cabotine,
Quand elle pianote sur la colline
De ses gouttes de joie mutines,
Comme pour lui dire « je te domine,
Sur toi, quand je veux je chemine,
Tes fruits je butine,
Entre l’amer et le doux je badine,
L’un et l’autre je combine,
Des pétales jusqu’aux racines,
Pour une osmose divine.
Et la terre, sa Valentine,
N’y voit là nulle épine,
Mais la tendresse taquine
D’une aimée ballerine
Pour son cœur d’aubépine,
Son parfum de glycine,
Les notes enfantines
Des airs de mandoline
De ses eaux cristallines,
Dans l’aura sibylline
D’une voûte opaline.
Terre et pluie, câlines,
S’épousent en sourdine.
Sujet n°2 :
CLAIRVOYANCE
Dans le gris de tes yeux,
J’ai vu des jours heureux,
Et du rouge passion
En ton cœur en prison,
L’espérance et la joie
Dans un opaque effroi,
J’ai ouï tes pas légers
Dans le gras des regrets,
Ton chant de délivrance
Dans la boue de l’errance,
Humé l’air vaporeux
De ton parfum heureux
Dans le blanc de tes ailes
Qui sillonnent le ciel.
J’ai vu ton paradis
En ton regard qui prie,
J’ai vu tout ça, ami,
Crois-moi, je te le dis.
Sujet n°3 :
UNE ETRANGE RENCONTRE
Soudain, Sébastien Stoppa net. Sous la voûte étoilée, un Soir « Sans », comme il en Supportait tant, depuis que Sa Sandra S’en était allée en Son dernier Soupir Suite à une maladie grave, une Splendeur Sans égale lui Saisit le cœur et arrêta le temps. La lune était bien ronde dans un ciel Sans nuage, astre Sibyllin, Secret des cieux, mystère des cent mille univers à la Source inconnue et aux vents Sacramentels qui Soufflent leurs feux dans le Silence de l’aube. Là, Sous le ciel étoilé, dans le halo Surnaturel de Séléné, un cadeau précieux venu lui Souffler un message dans le creux de l’oreille, au moment précis où il pensait à Sabrina, Sa nouvelle associée, Son amie, de Surcroit, et même plus, aux dires de son meilleur ami et Soutien de toujours, Sergio de Son prénom, un peu Sorcier à Ses heures perdues. « Cette femme aussi Séduisante que Simple et Souriante, est ton âme-Sœur, ne le Sens-tu pas ? » ce dernier lui avait-il Susurré un jour dans le creux de l’oreille, le plus naturellement du monde, de Ses Sifflements de Serpent Sans malice, mais tout Simplement Soucieux de son bonheur. Super cartésien comme l’était Sébastien, il les avait Savamment envoyés sur les roses, lui et ses Salamalecs tout droit Sortis d’un autre temps, un moyen-âge encore sous le joug de spéculations Superstitieuses, dont les Scientifiques, fort heureusement, ne cessent de pointer du doigt de Siècle en Siècle les absurdités et le non-sens. Mais là, en cet instant Subit d'un Soir sans prétention, confronté à cet événement inattendu Sans aucune raison d’être en ce lieu sombre et silencieux, Sébastien commençait Sérieusement à Se poser des questions. Car Sergio l’avait Surpris le même jour en lui annonçant aussi, avec beaucoup d’assurance dans sa voix de Stentor, un grand Sourire étirant ses lèvres Saumonnées Surmontées d’une petite moustache poivre et Sel : « à la prochaine pleine lune, tu vas voir deux animaux Surprenants qui n'en formeront plus qu'un. Ce Sera le Signe que cette femme est faite pour toi, que tu peux te donner le droit de refaire ta vie, d’en être de nouveau Satisfait, apaisé et Serein ».
Or, qu'est-ce que Sébastien était en train d’observer en cet instant précis, les yeux agrandis de stupéfaction, devant ce Spectacle Surprenant d’un lac Surréaliste baignant dans un mystérieux halo lunaire ?
Deux Sublimissimes Saïgas en l'étreinte de leurs cornes, qui se regardaient dans les yeux, Sans faire le moindre bruit.
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