L'aube fleurie

L'aube fleurie

L'appel de Gaïa

 

Les flocons de janvier partagent avec la pluie

Les appels de la terre aux bienfaits de l’eau pure.

Les saisons ont changé, l’humain les a trahies…

Gaïa se désaltère au gré des aventures…

 

Toujours notre planète accepte nos caprices,

Gaïa n’a pas le choix, elle abrite tant d’âmes !

Sans jouer les trouble-fête, elle se fait complice

De nos étranges lois que la survie condamne.

 

Ce n’est pas d’impatience qu’elle rugit un peu

Ni pour nous avertir qu’il nous faut ralentir

Quand dans les cieux s’élancent au loin les mille feux

Des cratères en délire qui crachent et qui soupirent.

 

Ce n’est pas de tristesse qu’elle pleure sur l’herbe

Dans la rosée cristal des pétales de fleurs

Qui offrent avec largesse leur parure superbe

Au parfum sans égal de subtile candeur.

 

Ce n’est pas de douleur qu’elle crie au désert

Dans le silence lourd des ergs dénudés,

Où dans l’ambre vapeur, les scorpions et vipères

Se promènent alentour sur le sable doré.

 

Gaïa est courageuse et rassemble ses forces

Chaque fois que l’humain lui donne un coup d’épée.

Quand elle est malheureuse en sa peine féroce,

Elle oublie son chagrin sous un ciel bleu d’été.

 

Tout simplement, Gaïa nous délivre un message :

Moi je suis votre amie et j’aime vous nourrir,

Arrêtez maintenant, essayez d’êtres sages

Approchez, mes amis, pour un nouvel empire,

 

Où vous serez les rois quand je serai la reine,

Où mon ciel et mes eaux combleront vos espoirs,

Où les maux, les émois et les peines anciennes

Auront perdu leurs voix dispersées dans le noir.

 

Gaïa se renouvelle, elle attend ses enfants,

Ne la rendons pas triste en foulant ses blessures

De nos pas infidèles à son âme d’enfant.

De nos cœurs humanistes, faisons-nous une armure,

 

Unissons nos pouvoirs pour sonder les ténèbres

Du manque de savoir accroché à ses flancs

Par des siècles d’espoir embourbé de superbe.

Colorons nos mémoires, auréolons de blanc

 

Nos âmes fatiguées, dépouillées et souillées,

Faisons-y résonner le son de notre amour

Pour Gaïa bienaimée, si près de nous, si près

Que son souffle sacré pulse en nous sans retour. 

 

 MPV 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 



14/01/2022
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