L'aube fleurie

L'aube fleurie

J'en appelle à la tendresse

Fillette et colombe.jpg

 

Là où les arbres meurent,

Là où les oiseaux pleurent,

Où les feuilles se flétrissent,

Où les fleurs dépérissent,

Où la source est tarie

Sur une terre en sursis.

Là où des vagues d’horreur

Fendent des plages de peur,

Sous des hordes barbares,

La haine en étendard,

 

C’est que la tendresse s’est perdue en chemin.

 

J’en appelle à la tendresse…

 

Comme l’aile d’un papillon

Sir les piquants d’un chardon,

Comme une lame de fond

Élevée à l’horizon,

Comme un zéphyr parfumé

Sur les blés échauffés,

Comme des perles de pluie

Sur une terre défraîchie,

Comme une lionne aguerrie

Allaitant ses petits,

Comme une colombe-ange

Dans les bras d’un autre ange,

 

Comme la main d’une maman

Sur la joue d’un enfant,

Et ses yeux dans ses yeux,

Appelant de ses vœux

Sur son être divin,

Pur de tout lendemain,

L’arc-en-ciel parfait,

Aux couleurs de la paix,

Embaumé du parfum

Des fleurs du jour sans fin,

Dans une aube éternelle

De velours et de miel.

 

J’en appelle à la tendresse.

 

MPV

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



27/06/2019
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