J'en appelle à la tendresse
Là où les arbres meurent,
Là où les oiseaux pleurent,
Où les feuilles se flétrissent,
Où les fleurs dépérissent,
Où la source est tarie
Sur une terre en sursis.
Là où des vagues d’horreur
Fendent des plages de peur,
Sous des hordes barbares,
La haine en étendard,
C’est que la tendresse s’est perdue en chemin.
J’en appelle à la tendresse…
Comme l’aile d’un papillon
Sir les piquants d’un chardon,
Comme une lame de fond
Élevée à l’horizon,
Comme un zéphyr parfumé
Sur les blés échauffés,
Comme des perles de pluie
Sur une terre défraîchie,
Comme une lionne aguerrie
Allaitant ses petits,
Comme une colombe-ange
Dans les bras d’un autre ange,
Comme la main d’une maman
Sur la joue d’un enfant,
Et ses yeux dans ses yeux,
Appelant de ses vœux
Sur son être divin,
Pur de tout lendemain,
L’arc-en-ciel parfait,
Aux couleurs de la paix,
Embaumé du parfum
Des fleurs du jour sans fin,
Dans une aube éternelle
De velours et de miel.
J’en appelle à la tendresse.
MPV
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 173 autres membres