La muse et le pygmalion
Au hasard de ses pas, ma muse a rencontré,
Par un beau jour d’été, ton divin Pygmalion.
Ils se sont racontés, ont chanté des chansons,
Ont vogué sur le la de leurs mêmes idées.
Ils ont bravé aussi le tumulte des vagues,
Quand le ciel était bas et les éclairs violents.
Ils ont échoué parfois sur l’écueil d’un mot franc,
Sur celui d’un non-dit ou d’un vers qui dit-vague.
Mais le feu de leurs yeux, toujours, était le même,
Et leurs cœurs bienheureux fredonnaient des « Je t’aime »,
Sur le lit de leurs plumes épousées au printemps.
Ils glissaient lentement sur le lac des soupirs,
Tels deux cygnes posthumes, au ciel ressuscitant.
Ils dansent maintenant nos trublions désirs.
Martine
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