L'aube fleurie

L'aube fleurie

Envol

colombe sous la neige et fée

 

 

 

Je suis comme l’oiseau

prisonnier de la glace

Mon cœur palpite au chaud,

mais mes ailes se cassent

Sous l’effet du verglas

qui gèle jusqu’aux os.

Tout autour c’est le froid

qui transforme les eaux

En une mer de verre

cernée de stalagtites.

Etonnante atmosphère

aux brillantes pépites…

Tout est beau, tout est pur

Un silence angélique

Surprend même l’azur

Aux aurores édéniques.

Mon regard est brillant.

D’espoir ou bien de fièvre ?

Mon corps en tout ce blanc

A égaré sa sève.

Soudain une lumière

Eblouissante et pure.

Elle se réverbère

En toute la nature

De blanc immaculée,

Dans le soleil d’hiver.

Sont-ce mes amis ailés

Redescendus sur terre ?

Mon esprit embrumé par le gel pénétrant

Ne sait plus respirer

Le parfum de l’instant.

Un souffle me réveille.

Il est doux, caressant…

Me murmure à l’oreille

Un si merveilleux chant…

 

"Ne meurs pas, ne pleure pas,

Et souffle sur les braises

De ton être de foi

En angélique ascèse.

Tu as la force en toi,

Et le feu qui t’anime

Jamais ne périra,

Grandira jusqu’aux cimes".

 

Caressé par ces mots

De divine espérance,

J’entends mugir le flot

De mon rêve en souffrance.

Il a besoin de moi,

Je ne peux le trahir,

Pour lui, au moins, je dois

Etouffer mes soupirs.

Alors je bouge un peu

En mon corps enneigé,

Et je rouvre les yeux

Clos de crainte infondée.

Je ranime mes ailes

En les secouant un peu

Et je m’envole au ciel

De mon rêve amoureux.

 

MPV

 

 



13/01/2025
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