Contre l'oubli
Revoir s'épanouir la fleur
Et puis s'évanouir les heures
De feu d'amertume et de sang
Dans le doux matin caressant.
Rejaillir au bout du naufrage…
La liberté comme un voyage,
Force des lendemains qui chantent
Qui se méritent et qui s'inventent,
La pureté d'une caresse,
Et la candeur d'une promesse
Au destin rude et tapageur
Que le vent surprend avant l'heure.
Surtout ne pas abandonner,
Epiloguer sans s'arrêter,
Sur les vérités assassines,
Sur la doucereuse routine,
Sur l'horreur, l'enfer, la misère,
Et sur la folie guerrière,
Sur l'oubli des crimes de sang
Des escadrons impénitents.
Les soleils à jamais éteints,
Les horizons sans lendemain,
Le temps infiniment maudit,
Les sources pour toujours taries,
Te parlent et parleront toujours,
Te rediront pourquoi l'amour
Est le contraire d'oublier
Et l'ami de la liberté.
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