Bienheureuse trêve
Quand le soir, lentement, descend sur la colline,
Et que mes yeux fiévreux se posent sur la mer
Aux reflets sinueux jetant de brefs éclairs,
La lune y reflétant sa blancheur opaline,
Je goûte la douceur d'un vieux jour qui s'achève,
Aux gouttes de chagrin se mêlant à la peur,
Au parfum de jasmin à ses plus tendres heures.
Je hume la senteur d'une paisible trêve.
Bientôt, un nouveau jour aux capiteuses essences
Se déploiera autour du vide de l'absence,
Avec ses pluies acides et ses arômes d'ange.
Car ainsi va la vie qui court comme le vent
Ainsi se meut l'amour au parfum d'innocence,
Battement infini des cœurs au bois rêvant.
MPV
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