L'aube fleurie

L'aube fleurie

A toi, maman...

 

  

 

A toi, maman...

 

 

Tu ne m'avais pas dit, maman,

Que la lumière allait mourir,

Que le tison des loups déments,

Pour établir leur sombre empire,

 

Allait brûler ma peau de soie

Jusqu'à mon cœur écartelé,

Que leur œil noir au creux des bois,

Ferait mourir les champs de blé.

 

Mais toi tu m'as offert, maman,

Le doux refrain d'un chant d'amour,

Et le soleil de tes vingt ans

Dans l'aube de tes yeux velours,

 

Et des matins de doux sourires

Et des veillées d'histoires bonheur,

Et des câlins et des sourires,

Et des poignées de baisers-fleurs.

 

Alors je suis un lion, maman,

Un fauve ailé au cœur d'élan,

Qui ne craint pas les loups déments

Tout en gardant ses yeux d'enfant,

 

Pour les plonger au fond des tiens

Pour y puiser l'eau de ta source,

Pour y submerger son chagrin,

Pour y abandonner sa course.

 

Car toi et ton âme, maman,

Avez  gravé en mon esprit,

La conviction d'un coeur aimant

Et l'espérance de la vie.

 

 

Martine PV

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


27/05/2011
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