Si j'étais...
SI J’ÉTAIS…
AH ! CET AMOUR « COQUIN-MÂTIN », QUI RIME AVEC TOUJOURS
DE SOIRS JUSQU’EN MATINS, DE MATINS JUSQU’EN SOIRS !
SI DÉLICIEUX DESTIN QUE JE VOUDRAIS AVOIR,
CELUI DU « VALENTIN » DE TES SECRETS ESPOIRS, ET DU PLUS SAINT DES ANGES DE MES CIEUX,
COMME DU FEU ARDENT QUI BRÛLE MON HISTOIRE.
Si j’étais le soleil, je voudrais sur ta peau y moirer mes rayons comme autant de frissons aux subtiles fusions qui ne brûleraient point mais te réchaufferaient de mes grains de Désir aux soupirs de feux, et je boirais ainsi ta sueur épicée avec recueillement en mes égarements d’ivresses possédées, comme le plus prisé des plus rares onguents.
Si j’étais turbulence, je ne serais point brise aux piqûres mordantes, ni Mistral violent, pas plus que vent d’Autan traversant la garrigue impétueusement. Non ! Je serais humble amant caressant tes attraits tel Alizé gourmet à la sublime haleine, plus tendre, (s’il en est !), que le plus mélodieux des murmures de ton corps, et tu éprouverais, subtile sensation, ce trouble singulier de n’être pas si seule que tu ne le pensais, te sentant effleurée par mes souffles d’Éole savamment modulés en infinis bienfaits de mes tourments exquis aux si troublants courants de mes oublis en liesses friands jusqu’à leurs lies des capiteux parfums, des plus ténus aussi, de ta peau paradis, m’enivrant de concert en noces bacchanales des plus secrets effluves perlant en ses cornues et si nobles pertuis de féeriques fleurs des mille et une nuits aux fragrances divines, tantales déhiscences de ta chair alanguie que j’aurais sur mon chemin croisées, lutinées, butinées, aspirées comme autant de trésors par ta grâce accordée, merveilles d’acuités des sensualités de ce monde adulé qui tant sait m’imprégner, le tien, où cet ardent, puissant et troublant Valentin aura guidé le mien pour te rejoindre, « Toi », Femme si libre en Elle, de tes clartés nimbée, par tes désirs bercée, amante en majesté de mon être conquis et tout auréolé de licences muettes épousant « Tes » quartiers tant et tant espérés, qui surent enfin t’atteindre après t’avoir cherchée pour follement T’aimer, mais ne saurait t’étreindre hors ta complicité.
Si j’étais un courant, d’air, d’eau, de tension tellurique, je serais ce filet qui sourd, voluptueux de « Ma » terre imprégnée de l’éclat de tes yeux, des déhiscences flots de tes lèvres ourlées aux sèves acidulées, celui d’un Amour fou qui serait tsunami de luxures et d’envies se noyant en ces puits de tes intimités, conques prêtes à aimer en mouvantes langueurs, qui tant hantent mes heures.
Et... Si j’étais pensée ? Or, je ne respire que d’« Elle » en trouble singulier à la chaude radiance de mon désir garance aux si mâles essences qui te sourient énamourées, et je suis la plus belle et la plus imagée, et la plus affolée, et la plus effrontée des conquérantes effarouchées espérant tant séduire, celles si chamarrées de tes pulsions parées, qui vibrent sensuelles en ton cœur étonné, en ton corps affamé de caresses osées, assoiffé de promesses aux folles voluptés.
Or… Je ne suis que rêve, et je vais m’éveiller. Je n’en ai pas envie ! Je t’aurais enlacée au tendre d’une nuit où tout était permis, l’espoir de nos oublis folies dans le creux de ton lit aux secrets appétits, en celui de mon rêve qui n’en serait pas un s’il fleurissait enfin au plus vrai de ma vie, en celui de « Ta » vie pour nos deux vies unies par ce Saint Valentin, si taquin galopin sachant tant éprouver mon désir de T’Aimer en orée d’un éveil qui serait Séraphin ; car en le plus intime de ce qui me construit (Je l’éprouve si fort !), à lui, du zénith des cieux cet Angelot joufflu soufflant dans sa trompette mille et une amourettes, ou jouant sur sa harpe les plus divines notes des plus profondes quêtes, je confie la supplique de mes câlins desseins prétendants de Ton corps, au demeurant divin, mais diablement humain où deux seins chérubins aux tétins en essors, qui pour moi ton amant (Enfin, je le voudrais ainsi !), seraient, et pour toujours, en fraises bourgeonnantes sur aréoles ardentes ces si gourmets trésors de tes plus précieux fruits. En leur gorge profonde je veux me fondre ainsi avant que le soleil (pourquoi se lève-t-il ?) ne chasse ce sommeil de ce bienheureux lit qui t’aura accueillie en ma si tendre nuit, Toi, Vénus drapée d’or, grappe vermeille aux mille gourmandises et fantaisies promises à ma treille d’oublis où tu règnes en maîtresse, Princesse incantatoire et Reine ensorceleuse, comme égérie qui me pénètre et me fleurit autant qu’elle me séduit, Impériale tentatrice qui ainsi m’anoblit.
Serait-ce trop Ma Mie de murmurer à ton oreille combien je T’aime, et plus encore en ce jour d’aujourd’hui où Valentin sourit à tous les soupirants qui savent se dire « OUI ! » pour vivre sa bohème au fil de leurs envies, conjuguant « Leur » Amour en enlaces qui mêlent, joies et bonheur, souffrances aussi, en leurs cœurs et leurs corps, et leurs âmes éblouies ?
Mais moi, je T’Aime ainsi et tel te le dis. Non ! Mieux, te le déclame ce Petit Mot Joli au si puissant pouvoir, et le sème en ces mots dans le secret de ton oreille, si fine conque sacrificielle où j’aime à m’étourdir, et jusqu’à en mourir, des litanies de ce « Je T’aime » si Tendre amant de tes sourires, de ton regard, de ton haleine, des feux sacrés de Ton plaisir, de ta beauté d’amante lyre, Muse Phalène de mon Désir.
Lazzaro
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