Ô poésie...
Ô poésie, Ô joie, toi qui vins en nos cœurs
Aux tous premiers matins, aux tous premiers émois,
Aux tous premiers refrains de nos vies aux abois,
Dans les remugles froids de nos sombres douleurs,
Toi qui un jour surpris nos souffles retenus,
Pour un soleil levant sur la terre gelée,
Ou les yeux d’un enfant pleurant l’oiseau blessé,
Toi qui rendis la vie à nos rêves déçus,
Chante en nos vies perdues au noir de nos pensées,
De nos espoirs déchus au mont des vanités
Ces belles ritournelles illuminant le soir,
Dont les notes caressent à l’aube de nos jours
Nos âmes éternelles en nos corps sans mémoire,
Sur lesquels elles tressent un fin ruban d’amour.
MPV
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