"Oui mais" / réponse à commentaires
Je voudrais rebondir ici sur les commentaires de Francine et de Françoise, et affiner mon propos au sujet de l'article "Oui mais."
Nous sommes TOUS confrontés, à un moment donné de notre existence, à cet insistant « Oui mais » des périodes de blues. Dans ces moments-là, il peut nous arriver toutes sortes de choses positives, nous ne les voyons pas. Nous ne voyons (et pour cela nous possédons un don de visualisation hors du commun), que ce que nous n’avons pas obtenu.
Nous pouvons rencontrer des personnes merveilleuses, nous ne les voyons pas non plus, ou si peu, ou sans nous engager vraiment dans la relation. Parce que nous gardons toujours un œil rivé sur celui (celle)(ceux) qui nous a (ont) déçus ou trahis.
Et sans même nous en rendre compte, nous fermons des portes. Ces portes sont autant de possibilités de bonheur que nous n’explorons pas.
Nous pouvons aussi blesser, sans le vouloir, et sans le savoir, ceux (celles) qui nous offrent spontanément et sans arrière-pensée leur amour, leur amitié, mais à qui, par peur, nous refusons notre entière confiance.
Nous les attristons également, quand malgré tous leurs efforts aimants et désespérés pour nous faire retrouver le sourire, ils se détournent de la fleur épanouie que nous leur montrons, pour laisser errer leur regard dans le brouillard et le vide.
Oui, c’est vrai, il est des êtres qui semblent n’avoir aucune prédisposition pour le bonheur. Mais c’est seulement parce qu’ils ne savent pas qu’ils peuvent être heureux. Il est aussi des êtres qui, tout en se heurtant aux mêmes écueils, mais possédant une grande capacité à « rebondir », peuvent les aider à franchir le seuil de ces portes ouvertes sur le bien-être.
Vous qui errez encore entre le monde du pire et celui du meilleur, dans cet espèce de no man’s land où tout est sans couleur, sans goût, sans parfum, s’il vous plaît, saisissez simplement cette main que l’on vous tend. Goûtez la joie de l’amour, de l’amitié. Sentez qu’elle est une parcelle de ce bonheur que vous fuyez.
Et nous qui, par chance, possédons cette capacité de résilience qui nous aide à surmonter les obstacles et toujours retrouver la joie, n’oublions pas :
Dire à quelqu’un qui souffre moralement : « Regarde, la vie est belle, sois heureux. » C’est comme dire bon appétit à quelqu’un qui n’a rien à manger.
Partageons plutôt avec lui (elle) cette nourriture spirituelle qui nous a fait un jour tant de bien et qui nous en fait encore !
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