L'aube fleurie

A ceux qui se posent la question du "Où commence la liberté d'expression et où finit-elle ?" "A-t-on le droit de tout dire ?" " Peut-on se moquer de tout ?" Je répondrai simplement par une phrase que je n'ai pas inventée mais qui me semble être une juste référence et une bonne unité de mesure :

 "La liberté s'arrête là où commence celle d'autrui".

Selon moi, ce qui ne met pas directement en danger la vie ou l'intégrité d'autrui n'a aucune raison d'être censuré, dans une démocratie. Alors faisons bien attention à ce que cette force qui a animé les foules, pour la liberté, ne soit utilisée par quelques-uns pour tenter d'imposer d'autres diktats, tout aussi intolérables et dangereux pour la liberté.

N'oublions pas que ce sont les hommes qui font la politique et non la politique qui fait les hommes.  Nous sommes, tous, chacun d'entre nous, le changement que nous voulons voir advenir dans le monde. C'est notre volonté commune qui doit  s'accomplir, mais toujours dans le respect des différences, des valeurs et des divergences de vue des uns ou des autres.

Les élus l'ont été par le peuple et pour le peuple. Ils sont donc au service du peuple et non pas l'inverse. Ils doivent soutenir et accompagner les citoyens dans leur désir profond de changement sociétal, et non pas leur imposer de nouvelles règles tout aussi dangereuses pour la liberté.

Je veux croire en la sagesse de nos gouvernants qui, je l'espère, veilleront eux-mêmes, toujours, en leur âme et conscience, à défendre cette belle liberté qui fit l'honneur de la France. Mais à nous aussi, citoyens de France et du monde, revient le devoir de rester vigilants, de demeurer, envers et contre tout, fidèles à nous-mêmes et à nos valeurs de respect, égalité, fraternité. Ainsi seulement pourrons-nous mettre en pratique le sage conseil de Gandhi :

Sois le changement que tu veux voir dans le monde.  

Martine