L'aube fleurie

L'aube fleurie

Le son de l'espérance

 

Le son de l’espérance

Tinte délicatement,

Élégamment,

Subtilement,

Comme un carillon agité par le vent.

Ses notes d’aubépine

Enveloppent notre âme

Dans un léger souffle divin…

 

Quand tu te sentiras perdu

Dans le noir de ce gouffre sans fin,

Quand tu auras perdu le sens des belles choses

Qui apaisent et rendent heureux,

Pense à moi.

 

Quand tu auras oublié les parfums de la rose et du lilas,

Les senteurs printanières d’aubépine et d’herbe tendre,

Les fragrances automnales d’humus et de feuilles mouillées,

Les effluves vivifiants des embruns salés transportés par le vent,

Les arômes délicieux de ton plat préféré,

Le parfum envoûtant à nul autre pareil

De la personne que tu aimes,

Pense à moi.

 

Quand tu auras oublié la couleur du ciel

Celles des arbres, des plantes, des fleurs

Joyeusement éclairés par le soleil,

Quand tu ne sauras plus ce que sont

Les nuances irisées des eaux des mers, des océans, des rivières,

Quand pour toi tout aura la couleur du noir qui t’entoure,

Pense à moi.

 

Quand tu n’entendras plus

Le souffle du vent dans les arbres,

Le chant de l’oiseau un matin de printemps,

Le ressac envoûtant de la mer vers la plage,

Les éclats de rire joyeux des enfants,

La musique des gens heureux qui rient et qui dansent dans le soleil,

Pense à moi.

 

Quand ce goût amer dans ta bouche

Te masquera celui des petits bonheurs sucrés de la vie,

Des touches acidulées de moments joyeux,

Quand les relents acides des regrets du passé

Recouvriront les saveurs douces de la paix de l’esprit,

Pense à moi.

 

J’entendrai ton appel,

Même s’il n’a ni son,

Ni odeur,

Ni couleur,

Ni goût.

Je l’entendrai à travers les ondes subtiles

De mon âme reliée à la tienne,

Là où tous les sens se réactivent

Par la force de l’union sacrée

Qui relie tous les êtres

Maintenant et pour l’éternité.

 

Alors tu entendras la musique de mes mots,

Tu sentiras leur parfum apaisant,

Leurs couleurs d’arc-en-ciel t’éclaireront,

Ils auront sur tes lèvres le goût des jours heureux.

 

Alors tu capteras le son de l’espérance,

De ton âme qui entend la musique des sphères,

Tu percevras son parfum angélique,

Tu humeras ses senteurs divines,

Tu goûteras son eau céleste,

Et tu apercevras, enfin,

Là-haut, tout en haut de ton gouffre angoissant

Cette toute petite lumière prometteuse de salut

Qui vacille sans jamais s’éteindre

Dans le doux carillon agité par le vent,

 

Le son de l’espérance. 

 

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05/04/2022
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