L'aube fleurie

L'aube fleurie

Le sacrifié

Il écoute en silence une voix qui ordonne,

Il pense et ne dit rien mais son cœur est meurtri,

L'usurpateur malin a kidnappé sa vie,

Que l'on sert en pitance aux chiens qu'on abandonne.

 

Il s'évade et s'égare au milieu des scories

De ce monde branlant que la raison oublie,

Un point au firmament l'éclaire et puis s'enfuit,

Il défie le hasard et ne voit que la nuit.

 

Il est seul et pourtant, la multitude pleure

La même intolérance, horreur, ignominie,

Et le ciel est témoin des pires infamies.

 

L'horizon ténébreux a éteint son envie,

Alors il met le feu à son corps démuni…

Et change le destin de son noble pays.

 

 

Martine

 

 

 

 

 

 


02/02/2011
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