Le jeune Africain, suite...
...
Où quatre saisons se succèdent,
Belles et fortes, précieuses aides
A cette terre si fragile,
Si capricieuse et indocile.
Les pommiers fleuris du printemps,
Les blés murs de l'été charmant,
Les raisins juteux de l'automne,
Le blanc repos que l'hiver donne,
Insufflent le bonheur de vivre
Aux hommes d'honneur toujours ivres
De vent, d'amour et d'amitié,
D'étés gagnés, de liberté.
La femme libre, Marianne,
Un jour a libéré les femmes,
Les hommes, les enfants aussi,
Du joug de siècles obscurcis.
Aujourd'hui les gens se partagent
Les fruits du labeur des villages,
Où l'éclaircie après l'orage
Leur donne l'âge d'enfants sages.
Le nom ancien de leur pays,
Issu de régions réunies,
Sans doute évoque la franchise,
« Oyez, oyez, qu'on se le dise ! »
Là-bas mon fils tu seras bien,
Tu ne manqueras plus de rien,
Tu vogueras au gré du vent,
Sur d'amples rivières d'argent.
Peut-être même que l'amour
Un jour, au détour d'une cour,
Avec toi, pour toi gagnera
Pour la liberté le combat.
Ouvrant de grands yeux ébahis,
Le jeune homme écoutait sans bruit
Cet homme sage de grand âge,
A ce vert pays rendre hommage.
Tenté par de belles promesses
De beauté, d'amour et de liesse,
Abandonnant le sable blanc,
Il a pris la mer au levant.
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