La muse et le poète
La muse erre en silence.
Elle aime au vent léger
Disperser ses semences
Joliment étoilées.
La muse aime la vie
Et ses douceurs exquises,
Qu’elle chante et bénit
En son âme conquise.
De ses mots de jasmin
Qui dansent entre les roses,
Elle crée des refrains
Qui sur l’onde se posent.
Quand son ami poète
Vient à passer par là,
C’est pour elle une fête
Que d’enchanter ses pas
Jusqu’à ce que son âme
Dompteuse du malheur
Efface peurs et drames
Et console son cœur
Si longtemps malmené,
Si longtemps oublié,
Qu’il en a négligé
Les printemps, les étés,
Enfermé dans l’hiver
De ses pensées moroses
Et l’acide atmosphère
Lourde de sinistrose.
La muse a l’élégance
Et le charme des roses
Dont la divine essence
Embaume toutes choses.
La muse est un soleil,
De la lune amoureuse
Chevalière du ciel
Pour toute âme curieuse
Parfois sur ventilée
D’un trop-plein d’oxygène,
Il lui faut se poser
Le temps d’une rengaine.
Le poète l’espère,
Voudrait tremper sa plume
À l’encre de lumière
De son cœur dans la brume.
Quand au hasard d’un vers
Ils se retrouvent enfin,
C’est la joie dans l’éther
Pour ce présent divin.
MPV
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 173 autres membres