L'aube fleurie

L'aube fleurie

La muse et le poète

 

La muse erre en silence.

Elle aime au vent léger

Disperser ses semences

Joliment étoilées.

 

La muse aime la vie

Et ses douceurs exquises,

Qu’elle chante et bénit

En son âme conquise.

 

De ses mots de jasmin

Qui dansent entre les roses,

Elle crée des refrains

Qui sur l’onde se posent.

 

Quand son ami poète

Vient à passer par là,

C’est pour elle une fête

Que d’enchanter ses pas

 

Jusqu’à ce que son âme

Dompteuse du malheur

Efface peurs et drames

Et console son cœur

 

Si longtemps malmené,

Si longtemps oublié,

Qu’il en a négligé

Les printemps, les étés,

 

Enfermé dans l’hiver

De ses pensées moroses

Et l’acide atmosphère

Lourde de sinistrose.

 

La muse a l’élégance

Et le charme des roses

Dont la divine essence

Embaume toutes choses.

 

La muse est un soleil,

De la lune amoureuse

Chevalière du ciel

Pour toute âme curieuse

 

Parfois sur ventilée

D’un trop-plein d’oxygène,

Il lui faut se poser

Le temps d’une rengaine.

 

Le poète l’espère,

Voudrait tremper sa plume

À l’encre de lumière

De son cœur dans la brume.

 

Quand au hasard d’un vers

Ils se retrouvent enfin,

C’est la joie dans l’éther

Pour ce présent divin.

 

MPV

 

 

 



16/08/2023
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