La liseuse
Image offerte, prise sur le Net
Elle aimait la nature et les fleurs l’embaumaient,
Elle aimait la lecture et les mots lui parlaient,
Elle aimait le soleil et ses rayons d’amour,
Elle aimait le doux miel des apaisants discours,
Rêver en solitaire et trouver son décor
Dans la pure lumière ou dans les mots-trésors,
Sentir un doux parfum entre les pages blanches,
Lire au petit matin le cœur d’une pervenche,
Voir la lueur furtive éclairer une ligne
Et dans le pli du livre y dessiner un signe,
Contempler les couleurs d’une rose courbée
Dans l’étrange pâleur d’un ciel énamouré.
Les mots avaient sur elle un étrange pouvoir
Qui lui donnait des ailes, excitait sa mémoire
D’un passé très lointain bien au-delà du temps,
Où chaque lendemain avait le goût d’avant,
Où l’amour était roi, faisait danser les âmes
Sur les fleurs de la joie qui folâtrent et se pâment,
Où la paix des paroles exsudaient des feuillus
Et offraient en obole un peu de leur surplus.
Ainsi dans l’aube bleue la liseuse voyait
Marcher en amoureux les fleurs et mots de paix.
Sous ses yeux attendris la chanson se levait
Des tendres mots épris du joli mois de mai.
MPV
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 173 autres membres