La folie
Sculpter apprivoiser ultime vie franchir
plainte folie cruel destin disparaître
Douce folie d’hiver qui ressemble au printemps,
Quand le soleil fait fuir la neige apprivoisée,
Quand il enchante l’air, quand il commande au vent
De se faire zéphyr pour la glace sculptée.
Dans le chant de l’oiseau a voulu disparaître
La plainte de la bise elle-même charmée,
Tandis qu’au fil de l’eau du lac décongelé
Des rémiges exquises en tremblent de gaîté.
Le printemps, tout à coup, a franchi une étape,
Il voulait échapper au timing du destin,
Ce rebelle un peu fou a balancé sa cape
Sur la terre éberluée en manteau ivoirin.
La vie est ainsi faite, elle aime nous surprendre
Est-ce cruel revers pour l’hiver qui s’incline
Ou opportune fête pour un printemps si tendre ?
Les saisons à l’envers font leur pirouette ultime.
Car demain reviendront les flocons silencieux,
L’heure n’est pas venue pour la terre gelée
De laisser les bourgeons s’ouvrir au vent joyeux.
Sans les perdre de vue, il nous faut patienter.
MPV
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