L'aube fleurie

L'aube fleurie

Quand vient la nuit

 

 

 

 

Quand les ombres la glacent et que survient la nuit,

Ses rêves s’effacent sous le corps qui la plie.

Quand sa source tarit sous la bouche qui mord,

L’'attente de sa vie, c’est l’espoir de sa mort.

 

Quand l’innocence meurt d’une simple caresse,

Sa colère expire sous la main qui la blesse,

Quand sa vie est un cri sous un regard de haine,

Le monde tout entier disparaît dans sa peine.

 

Le soleil de tes yeux est un souffle divin,

Réveil d'’aube pure, rosée des blancs matins,

La chaleur de ta main sur sa main qui sommeille,

C’est l’'envol de sa vie, son bonheur qui s’éveille.

 

Ton regard qui se perd dans l'’oubli de sa haine,

Ton sourire présent au sortir de sa peine,

C’est le temps qui revient dans sa force de vie,

Aux aiguilles arrêtées au cadran de l'’oubli.

 

C’est l’espoir qui revient au printemps fatigué,

C’est l’amour qui la tient jusqu’'aux feux de l’été,

C’est le sang qui afflue à l’automne des guerres,

C’est la vie qui renaît au sortir de l'’hiver.

 

Martine PV



14/07/2009
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