Humanité chérie...
Si les hommes sont plus préoccupés par la manière de se faire la guerre que par la sauvegarde de la nature, il se pourrait bien qu’un jour, ce soit la nature qui les mette d’accord.
Dans la compréhension de l’humanité, l’homme avance d’un pas et recule de deux. Un pas en avant lorsqu’il s’engage pour une cause humaine légitime en venant en aide aux peuples persécutés, deux pas en arrière quand il vend des armes à leurs persécuteurs.
Paradoxe de l’humain qui donne d’une main ce qu’il reprend de l’autre.
Les peuples soumis au fanatisme ressemblent aux torrents impétueux. Ils charrient aussi bien les pierres de l’obscurantisme que les branches du salut ou les feuilles de l’espoir.
L’humanité n’a qu’un devoir : celui de s’autoréguler ; une limite : celle de s’oublier ; un espoir : celui d’être universellement adoptée et comprise.
Quand serons-nous enfin des hommes envers les hommes ? Quand nous cesserons d’être des bêtes envers les animaux ?
Quand cesserons-nous de punir l’humanité ? Quand nous cesserons de nous punir nous-mêmes ?
L’homme n’a pas conscience de ce qu’il perd parfois, en voulant gagner à tout prix. Il n’a pas idée non plus de ce qu’il est en train de gagner en croyant avoir tout perdu.
Le monde ne tient plus qu’à un fil quand l’humanité ne tient plus qu’au fil de la pensée unique.
La richesse de l’humanité est faite et se construit des différences de ceux et celles qui la constituent.
Vouloir imposer aux hommes une pensée unique, c’est comme vouloir imposer à la marguerite d’être rose ou aux vagues d’être statiques comme le rocher.
Si la multitude te condamne, il ne s’agit que de la voix impersonnelle de la multitude.
Si ton cœur te condamne, c’est la voix de l’univers qui gronde en toi et te terrifie bien plus fort et plus longtemps que mille tonnerres.
Préserver son cœur en préservant ses pensées, ses paroles et ses actes, c’est se préserver soi-même et c’est donc aussi préserver le monde.
Si tu veux aider l’être humain à découvrir ce qui est bon pour lui, regarde le monde avec les yeux d’un enfant.
L’adulte dit à l’enfant : « J’ai parcouru le monde, j’ai l’expérience, je sais ce qui est bien ou mal». Puis il lui apprend comment tuer, pour sa survie et celle de sa race.
L’enfant ne répond rien parce qu’il a peur. Mais en lui-même il pense : « J’ai parcouru mon cœur, j’ai déjà l’expérience de ce qui rend heureux ou triste. Et là, j’ai envie de pleurer. »
Homme, en tout ce que tu dis ou fais, garde-toi bien de faire couler les larmes d’un enfant.
Martine PV
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