Elle attend
Le regard perdu vers l’horizon,
Elle attend,
Le sourire aux lèvres.
Elle attend, attend…
Et puis attend encore,
Comme les femmes de marins
Attendent le retour des bateaux de pêcheurs.
Elle attend pour rien,
Elle le sait bien,
Mais elle attend quand-même.
Elle attend un aveu
Qui ne viendra jamais,
Elle le voit bien.
Mais le paysage est si beau,
Là, tout près,
Du haut de cette colline
Où fleurissent ses pensées,
Et puis là-bas, plus loin,
Sur la crête des vagues
Où vogua dans le vent
Son amour de printemps.
Alors elle reste là,
Silencieuse et sereine,
À savourer simplement
La douceur d’un souvenir,
Sous le ciel bleu azur
Caressé d’un doux zéphyr.
Le soleil sèchera ses dernières larmes,
Les nuages emporteront sa peine,
Qui rejoindra les flots moutonnant
De la mer, sa confidente.
Les mouettes chanteront pour elle
Sa douleur muette,
Noyée de mensonge et d’illusion,
Qui plane au-dessus d’elle et l’enveloppe
Comme un brouillard ténébreux.
Alors, tout doucement reviendra la clarté,
De l’azur vers son cœur,
Et son regard retrouvera
L’éclat des premiers jours,
Quand ils brillaient d’amour.
MPV
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