L'aube fleurie

En ton âme je vois ce qui bat en ton cœur,

Et ce qui sème en toi ce courage vainqueur.

J’y entrevois aussi le désespoir d’aimer

Pour un secret enfoui en un jour oublié.

Mais je perçois en toi cette lueur vivace

Qui ne s’éteindra pas, quoi que le temps y fasse,

Je la vois, je la sens, elle investit ton cœur

En contrôlant le temps, en y chassant les peurs.

Elle gravit ton cou, chuchote à ton oreille

Et te révèle tout avec sa voix de miel

Qui adoucit le feu de tes pensées rebelles,

Et par ce bel aveu rétablit le soleil.

Le silence, parfois, est l’ennemi du bon

Il annonce sa loi, préparant l’abandon,

Mais il peut être aussi lueur de paradis

Quand soudain, sans un bruit, il éclaircit l’esprit.

Quand l’amour est fidèle et ne craint pas la nuit,

Nul silence ne peut le priver de son fruit.

Nul mensonge obligé ne peut plus l’égarer,

Nulle fausse échappée ne peut lui échapper.

L’amour est un cristal à la source de vie

Arborant son fanal sans éclat et sans bruit.

L’amour est sidéral, saupoudré d’infini,

Il arpente l’astral pour éclairer les nuits.

Il ne peut être vu, convoité, capturé,

Ni même être entendu par les dévergondés

Qui n’entrevoient de lui qu’un soleil aveuglant

Révélant le rubis de leurs actes sanglants.

L’amour est victorieux de tous les errements,

Un noble sentiment qui défie les tourments,

Il voit la vérité des cœurs qui ont souffert

À l’endroit ce qui est à remettre à l’envers,

À l’envers ce qui est à remettre à l’endroit,

Pour y semer la paix et raviver la foi.

Nul ne peut le tromper, nul ne peut l’égarer,

Nul ne peut le semer, nul ne peut le briser.

L’amour est comme une ombre à la lueur de feu

Éclairant ces coins sombres où l’on supplie son Dieu.

L’amour est cette voix qui te dit : « tout va bien,

Souris et tiens-toi droit, n’aie pas peur pour demain. 

Ce qui compte vraiment est au creux de ton âme

Ici et maintenant, que nul ne te condamne,

Car je suis éternel, Divin je suis aussi,

Je te prends sous mon aile et veille sur ta vie. »

MPV