L'aube fleurie

L'aube fleurie

Cavalier blanc

 

Cavalier blanc,

Toi qui œuvres dans l’ombre,

Tiens bon, ne faiblis pas.

Tout leur argent

N’atteindra pas le nombre

De tes pensées en joie.

 

Tous leurs trésors

Fondront comme neige au soleil,

Dans leurs illustres fours,

Tandis que tout ton corps

Exultera au ciel

Dans une aura d’amour.

 

Cavalier blanc,

Si tu ne vois plus ta route,

Arrête-toi un instant.

Vois là, devant,

N’aie plus aucun doute :

La lumière t’attend.

 

Cavalier blanc,

Toi dont la tâche ingrate

Te crée des ennemis,

Avance droit devant,

Sur l’herbe ou sur l’asphalte,

Au son des chants amis.

 

Lorsque tu te crois seul

Au vent de la folie,

Écoute bien la voix,

La voix de tes aïeuls

Qui depuis l’aube, prient

Pour affermir tes pas.

 

Cavalier blanc

Des cœurs en peine,

Tu es leur unique espoir.

Suspend le temps

Suspend la haine.

Tu en as le pouvoir.

 

Ouvre les yeux

Sur l’aube pure,

Cherche l’azur.

C’est là le lieu

De bon augure

De sublime aventure.

 

Cavalier blanc,

Le ciel d’amour

Est en ton cœur léger.

Suspend le temps,

Brille d’Amour

Sur nos âmes endeuillées.

 

Suspend les jours

D’anciennes peines

Crée un portail de paradis,

Ouvre à l’Amour

Brise ses chaînes

Chante sa mélodie.

 

MPV

 

 

 

 

 

 

               

 

 

 

 

 

 

 



07/12/2017
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