Au murmure du vent
Au murmure du vent, entends sa voix qui chante
En ton cœur qui palpite au rythme des saisons.
Au-delà des serments ou du mal de l’attente,
Il est une pépite offensant la raison :
C’est l’amour qui s’en vient sans qu’on l’ait appelé,
Tel un oiseau de feu rescapé de l’hiver,
Il se pose un matin dans la blancheur des prés,
Et siffle un chant joyeux venu de l’univers.
C’est un chant de soleil aux rayons merveilleux,
Ses notes de cristal résonnent au fond des cœurs
Il caresse, émerveille, endort les amoureux
Dans un rêve idéal vibrant d’un pur bonheur.
L’amour est un bateau quittant son amarrage.
Il vogue au gré du vent, le goéland le suit.
Quand il glisse sur l’eau, de fier appareillage,
Il est comme un aimant pour tes yeux éblouis.
L’amour est conquérant, pacifique et tenace,
Il n’abandonne pas, il hisse la grand voile.
De naissance à trépas, rien jamais ne menace
La force de sa voix provenant des étoiles.
Et quand vient le moment de lui ouvrir ta porte,
Son appel est discret et puissant à la fois.
En ton cœur tu l’entends, il coule en ton aorte,
Tu ne peux l’arrêter, il est déjà en toi.
MPV
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